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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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19 mai 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°571

QUAND ON N'A PAS LES CROCS... /

 

TOP 14... 24ème journée               Montpellier (13) Toulouse (1)    22 29

                                                             Oyonnax (14)  Toulon (4)       17 – 27

La jeunesse Toulousaine sort les crocs

On se rabat sur l’escroc !

 

Pauvre Bernie, chaque fois qu’il l’ouvre, c’est la porte ouverte au ridicule et aux critiques qui l’accompagnent. Pour tenter de justifier la débâcle de son équipe, le directeur du MHR n’a rien trouvé de mieux que de charger l’ancien manager Philippe Saint-André, en le traitant d’escroc pour avoir mal construit l’effectif du club héraultais.

 

Mieux vaut entendre cela que d’être sourd quand on voit la pléthore d’internationaux et de jeunes prometteurs qui ont contribué, il y a deux ans, au premier titre montpelliérain. Reinach, Serfontein, Van Resburg, Simmonds, Bridge, Lam, Willemse, Vincent, Camara, Verhaeghe, Doumayrou, Bouthier, Ngandebe, Carbonel, Coly et Nouchi. Le quart aurait suffi à la lanterne rouge du championnat, Oyonnax, pour remonter les dix points qui les séparent du MHR. Et ça manquerait de leaders ?

 

Tu parles, Bernie, ça manque d’envie, oui !

 

Collazo, Etcheto, en leaders du management d’une équipe en perdition, incapables d’insuffler le quart de hargne, d’engagement, de fougue, de panache que l’on trouve chez des Oyomen, condamnés mais jamais résignés, les crocs dehors, l’égo dedans, toujours !

Ils ont été bien malheureux, les Aindinois, samedi, à Charles-Mathon, dans ce début de match tonitruant face à Toulon, avec des attaques infructueuses qui auraient mérité mieux et sans doute changé l’issue de la partie, tandis que les Varois, plus heureux que flamboyants, faisaient preuve de réalisme sous la botte d’un Jaminet en punisseur intraitable de l’indiscipline locale. Deux essais de part et d’autre, au final, Mensa répondant à Ribbans, en première période, Durand à Wainiqolo, en seconde.

 

Et dire que c’est Oyonnax qui devrait descendre directement.

 

Au GGL Stadium, deux heures avant, ça a été une tout autre histoire. Un début de rencontre apathique des Cistes qui ont regardé jouer une équipe bis, voire ter, de jeunes Toulousains, avec un seul international (Capuozzo), plein d’allant, enjoués et qui ont joué justement, crânement leur va-tout, avec talents, pour mener 26-7, au bout d’une demi-heure, après un doublé de l’excellent champion du monde des U20, Castro-Ferreira, et un autre de l’ailier fidjien Bituniyata. Rien qu'à lire cette phrase, on en a le souffle coupé. Reinach allait inscrire le sien (de doublé), juste avant la pause (22-26), augurant d’une révolte des siens, au retour des vestiaires. Il n’en a rien été.

 

Pas un point à se mettre sous la dent !

 

Encore fallait-il avoir les crocs. Seul Germain en rajoutera trois, enlevant le point de bonus défensif aux Montpelliérains, ce point qui les aurait laissés en vie mathématiquement, avant de recevoir Lyon et d’aller à Clermont. Si Oyonnax est quasiment relégué (une remontée avec deux victoires bonifiées étant plus qu’improbables), le MHR n’assurera désormais son salut que lors de ce périlleux barrage chez le finaliste vaincu de PRO D2 (Vannes ou Provence Rugby ?) dans un affrontement où seule la plus grosse envie sortira gagnante.

 

Et ce n'est qu'à la fin du bal, Bernie, qu'on comptera les barbouzes.

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Lyon (12)  Racing 92 (6)      20-14              Le maintien à tout prix !

 

Le Lou ne pouvait pas rater l’occasion de se sauver définitivement après l’échec montpelliérain. Face à des Racingmen, en perte de vitesse et de places au classement, les Lyonnais ont bataillé dur pour rester devant après une première période marquée par l’indiscipline et un essai de chaque côté. Méliande répondait à Couilloud quand Berdeu passait deux pénalités à défaut de la transformation (11-7).

 

En seconde période, l’indiscipline des Franciliens a eu raison de leur qualité offensive, avec un seul essai de Le Garrec, quand celui de Tuisova était malheureusement refusé, ce qui ne suffira pas à combler le retard enquillé par la botte de Berdeu.

 

Le Lou peut enfin respirer et peut-être même rêver du TOP 8, avec un calendrier favorable si Montpellier et Toulouse venaient à se relâcher. Quant au Racing, ça se complique avec la réception de Pau et le déplacement à Marcel-Deflandre, face à deux concurrents directs pour les phases finales.

 

Bayonne (11)  Perpignan (9)      23-20              Même combat, même maintien

 

Dans le même temps, à Jean-Dauger, les Basques ont dû s’arracher pour l’emporter et valider leur ticket pour une nouvelle saison en TOP 14, face à des Catalans très offensifs, le regard vers le TOP 6.

 

Après une première période brouillonne et le doublé de Hodge, au retour des vestiaires, les Bayonnais ont subi la foudre des visiteurs, Acebes puis Lam répondant au trois-quarts-centre local avant de camper dans les 22 des Basques et faire trembler leur défense, à coup de charge de Tuilagi. Heureusement, elle a tenu bon et le pied de Lopez avait assuré l’essentiel pour tenir la victoire et le maintien. L’Aviron est toujours dans la course pour aller chercher une place en Champions Cup, mais ce sera compliqué.

 

Avec le point de bonus défensif, Perpignan est toujours bien placé pour espérer accéder au TOP 6, mais les prochains adversaires sont particulièrement coriaces (Bordeaux et Pau).

 

Clermont (8)  Castres (10)      36-20              De bon augure pour la suite

 

Au stade Marcel-Michelin, les Jaunards ont su, encocre une fois, profiter de leur supériorité numérique durant dix minutes (carton jaune contre Hulleu) pour inscrire deux essais (par Jurand et Newsome) et mieux voir revenir les Castrais en fin de partie.

 

Menant 17-6, à la pause, les hommes d’Urios ont même inscrit l’essai du bonus, dès le retour des vestiaires, par Jurand (son doublé), ouvrant un festival offensif qui sera chaque fois contrarié par des essais tarnais, d’abord par Fernandez, puis Papali’i enlevant à nouveau le BO à Darricarère, avant que Sowakula ne l’arrache finalement sur le fil, dans une dernière action pleine de caractère.

 

Fatigués physiquement et mentalement, d’après leur coach, les Clermontois vont pouvoir se ressourcer pour aborder les deux dernières rencontres qui pourraient leur offrir plus que l’objectif affiché du TOP 8. Tout comme pour les Castrais.

 

La Rochelle (5)  Pau (7)      25-23              Comme un air de phases finales

 

Samedi soir, à Marcel-Deflandre, les Maritimes ont aussi surfé sur leur supériorité numérique (carton jaune contre Maddocks puis Daubagna), en première période, pour marquer un essai (par Nowell) et creuser l’écart sous le pied d’Hastoy (11-3).

 

Le second acte, aussi laborieux, souriait néanmoins aux locaux qui inscrivaient deux essais (un de pénalité, un autre de Favre) avant de sombrer dans l’indiscipline, dans les dernières minutes (trois cartons jaunes contre Jégou, Leeds et Colombe) et voir les visiteurs leur retirer le bonus offensif, avec deux essais, coup sur coup, par Tokolahi et un essai de pénalité, en échange d’un bonus défensif.

 

Pau reste plus que jamais dans la course au TOP 6 quand La Rochelle va devoir encore batailler face à de grosses écuries (Toulouse et le Racing 92) pour espérer y rester.

 

Stade Français (2)  Bordeaux (3)      22-18              Paris, un pied en demie

 

Plus d’infos à suivre…

 

 

La semaine prochaine…

 

Place à une finale neuf étoiles !

 

Dans la banlieue nord de Londres, à Tottenham, la finale de champions Cup nous offrira un duel de titans entre les quadruples champions irlandais et les quintuples toulousains.

 

À ne manquer sous aucun prétexte, samedi après-midi ! L’horaire semble même avoir été avancé pour permettre aux fans du Boss de le visualiser juste avant le concert au Vélodrome, sur leurs portables, dans la file d’attente.

 

Au programme* des finales, 

de Challenge Cup, vendredi 24 mai à 21h :    Gloucester – Sharks

 

de Champions Cup, samedi 25 mai à 15h45 :  Leinster – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports et France TV

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine

 

Les phases finales ont débuté avec les quarts qui ont vu les favorites logiquement l’emporter.

 

À suivre, les demies, le week-end prochain : Bordeaux-Blagnac et Toulouse-ASM Romagnat.

 

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

#TOP14 #MHRST #USORCT #Montpellier #Oyonnax #lescrocs #escroc #bernardlaporte

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12 mai 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°570

UN BORDEAUX CHAMPAGNE... /

 

TOP 14... 23è journée                    Bordeaux (3)  La Rochelle (6)   34 – 14

Un Penaud encore explosif !

Et des Maritimes sous l’eau !

 

Samedi soir, les petits gars de l’UBB ont enivré le stade Chaban-Delmas, complètement bourré, des virages nord au sud, de chants, de couleurs et d’enthousiasme.

 

Question rugby, on était loin de la petite dégustation régulière avant les phases finales, mais bien dans une tournée générale festive, jusqu’à plus soif.

 

Champagne pour tout le monde et caviar pour les autres !

 

Ainsi annonçait mon père spirituel, Jacques Higelin, son double album frais et pétillant tout comme ce Bordeaux, même s’il a fallu le laisser décanter vingt minutes avant d’être servi et d’en prendre plein les papilles.

 

Seule la couleur grenat de sa tunique n’a pas changé quand la texture de son jeu s’est finement arrondie, plus fluide, gouleyante. Les arômes se sont encore plus affirmés, au nez des adversaires conquis. Bielle-Biarrey, Buros, Depoortere, Moefana, Lucu et Jalibert, des saveurs en arrière-bouche éclatantes et surprenantes mais pas autant que Penaud, en notes explosives, il marque à lui-seul l’excellence de ce cru bordelais 2024.

 

Vingt minutes et la première gorgée offensive, menée par la charnière Lucu-Jalibert, débouchait sur l’essai en puissance du pilier Boniface. Avec un petit goût de reviens-y, cinq minutes plus tard, pour mieux cerner l’attaque de Penaud à faire tourner les têtes. L’ailier international servait un caviar à son centre, Moefana, après avoir enfumé pas moins de quatre défenseurs.

 

Mais attention, un excès de soif aura suffi à faire avaler une passe redoublée de travers et la voir recracher dans une interception que Leyds a tenté de mener au bout, rattrapé in-extremis par Bielle-Biarrey, mais libérant à temps son ballon pour que Berjon, qui avait bien suivi derrière, puisse inscrire le premier essai rochelais.

 

Qu’à cela ne tienne, un autre verre pour la route, avant de rentrer aux vestiaires, et c’était reparti pour exploser les papilles avec une pénalité jouée rapidement à la main par Penaud, dans ses 22, orchestrant une relance incroyable, dans un une-deux flamboyant avec Jalibert, avant de renverser le jeu sur Moefana qui écartait sur l’aile pour le petit Louis et le troisième essai maison. Quel bouquet final ! (19-7)

 

Le second acte sera aussi festif, avec autant de coups et d’essais.

 

Le seul hic, si je puis dire, dans cette démonstration grand cru, aura été le pied de Lucu qui a si peu visé droit sur les transformations (2 sur 6), se rattrapant dans le jeu courant.

 

D’entrée, le demi de mêlée tricolore s’appuyait sur un bon ballon porté (de rouge pétillant, bien entendu), pour servir, petit côté, Tatafu qui concluait en puissance l’essai du bonus offensif (24-7). Sept minutes après, le jeu fluide et gouleyant des trois-quarts locaux s’étalait de tout son opulence au large, de chistéras en off-load, pour finir encore dans l’en-but, avec force et caractère, par le talonneur Lamothe (29-7).

 

Et que dire de ce fabuleux coup dans le dos, quelques séquences plus tard, sur un temps fort rochelais, stoppé net par un grattage de Bielle-Biarrey, dans ses 22. Curieusement, Jalibert tapait fort un ballon en quête d’un vain 50-22 qui finissait de rebondir dans l’en-but adverse et qu’Alldriit s’apprêtait à aplatir avant que ne surgisse de nulle part, Penaud, pour l’engloutir d’un coup sec et marquer le sixième essai des siens.

 

Explosif et pétillant, je vous disais, et pour le moins surprenant !

 

La tête sous l’eau, cuit comme jamais, le capitaine des Maritimes allait sortir en titubant, laissant ses finisseurs sauver l’honneur, une nouvelle fois, en arrière de touche, à dix minutes du terme, dans un relâchement d’une défense locale grisée par si peu de modération dans son jeu offensif, Hastoy s’échappait pour le second essai des visiteurs.

 

À quatre points désormais du leader parisien, deux seulement des Toulousains, avant le classico de dimanche soir, l’UBB conforte sa place sur le podium et peut espérer accéder directement aux demi-finales, au vu de son calendrier. Quant au Stade Rochelais, la route est encore semée d’embûches pour espérer un barrage.

 

On a hâte de reboire ce rugby champagne en phase finale !

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Perpignan (9)  Clermont (10)      28-35              Une victoire charnière

 

Samedi, en ouverture de la journée, les Clermontois ont signé une troisième victoire à l’extérieur, annulant le nombre de défaites au Michelin, se remettant dans la course au TOP 8 pour l’accès à la Champions Cup.

 

Un succès acquis en seconde période, après avoir encaissé deux essais, un juste avant la pause, l’autre juste après, respectivement par Dubois et Mcintyre (21-6). L’entrée d’Urdapilleta, associé à un grand Jauneau, aura contribué à ce renversement, durant vingt minutes heureuses de supériorité numérique (3 cartons jaunes contre l’USAP), le temps d’inscrire quatre essais par Darricarrère, Béria (futur catalan), Fourcade et Jauneau (sur un fabuleux coup de pied haut d’Urda), assommant le public d’Aimé-Giral particulièrement exécrable dans son vocabulaire grossier contre l’arbitre.

 

Un coup dur comme un coup d’arrêt pour les Catalans, aux portes du TOP 6 et qui méritaient mieux tant ils avaient mis les ingrédients pour l’emporter. Leur indiscipline, couplée à la fatigue, aura eu raison de leur engagement de tous les instants. Tant mieux pour l’ASM qui s’est quasi assurée du maintien.

 

Racing 92 (5)  Bayonne (11)      28-37              Un rouge qui change tout

 

Dans la foulée, les Basques ont suivi l’exemple des Jaunards. Mal partis, dans ce match délocalisé à Auxerre, terre de football, les hommes de Pata ont pris la foudre d’entrée par des Racingmen remontés, avec deux essais, coup sur coup, de Tuisova puis Fickou, avant de réagir par Spring et de bénéficier d’un carton rouge contre Sanconnie pour geste dangereux.

 

Si Chat marquait le troisième essai, l’air de rien (19-7), Bayonne allait mettre la main sur le ballon et renverser la partie avec deux essais en deux minutes, signés Machenaud, avant d’enfoncer le clou, juste avant la pause, par Martocq pour mener 21-28. Au retour des vestiaires, revenu à l’équilibre dix minutes, après le carton jaune contre Callandret, le Racing allait recoller au score grâce au doublé de Fickou (28-31). Mais la supériorité numérique et au pied des Basques allait suffire à Lopez pour conserver cette victoire, aussi inattendue que cruciale pour le maintien.

 

Les Racingmen, comme les Rochelais, restent dans le TOP 6 mais se compliquent la tâche pour espérer jouer les barrages.

 

Toulon (4)  Lyon (12)      30-24              Mayol en apnée

 

Samedi après-midi, Mayol a exulté dès les premières minutes, après l’essai de Fainga'anuku, avant de ronger son frein ou celui mis par son équipe, en mal de jeu jusqu’à la pause, face à une équipe lyonnaise en difficulté, s’en remettant au pied de Garbissi (13-3).

 

Le second acte sera plus disputé et les visiteurs reviendront avec de meilleures intentions, marquant enfin par Allen et répondant à l’essai de Villière par un essai de pénalité, puis à celui de Wainiqolo par l’essai de Couilloud, afin de conserver les trois longueurs de retard jusqu’à la dernière minute, avant de se faire enlever cruellement le point de bonus défensif par une ultime pénalité de Biggar.

 

Toulon s’en sort bien, grâce à un Serin inspiré, et conserve sa bonne place dans le premier carré tandis que Lyon est sous la menace « relative » des Montpelliérains, en mauvaise posture.

 

Castres (8)  Montpellier (13)      27-26              Sur le fil

 

Au même moment, à Pierre-Fabre, Castrais et Montpelliérains se sont répondus du tac-au-tac pour tenter de l’emporter dans ce match crucial pour le maintien, surtout pour les hommes de Collazo, treizièmes.

 

Cadot avait pourtant bien lancé son équipe, avec un doublé en première période, mais le pied de Coly n’a pas été un cadeau pour les Cistes, leur coûtant finalement la victoire. Staniforth répondra rapidement aux essais Cadot quand Popelin s’appliquera à engranger les points pour recoller au score, à la pause (13-16).

 

Les Montpelliérains démarraient fort le second acte, grâce à une chistéra de Coly pour Japaridze qui inscrivait leur troisième essai d’entrée (13-23). Mais la patience et la puissance des avants castrais allaient payer en un quart d’heure avec deux essais, signés Vanverberghe et Cocagi. Le CO était de retour et passait devant (27-23) pour la première fois, avant que Coly ne revienne à un point dans le dernier quart d’heure.

 

La fin de match sera tendue, Coly manquant le drop e la gagne. Décidément pas son jour au pied. Un point de bonus défensif bin maigre pour espérer se dépêtrer de cette place de barragiste, à sept longueurs des Lyonnais.

 

Pau (7)  Oyonnax (14)      39-17              Presqu’une formalité

 

En faux rythmes, ce match n’a pas été qu’une promenade de santé pour les Palois qui ont pris à la gorge les Oyomen d’entrée, avec trois essais en vingt minutes (Gorgadze, Whitelock et Daubagna). Les visiteurs qu’on sait accrocheurs et qui ne s’avouent toujours pas en PRO D2, ont bataillé pour revenir et maruer avant la pause, par Mensa (19-10).

 

En deuxième mi-temps, Simmonds a pris les points pour punir les fautes des Aindinois, avant que Maddock et Gailleton ne confortent le point de bonus offensif, une bonne chose sachant que Geledan pour Oyo allait réduire un peu plus le score, sans conséquences.

 

À dix points du MHR, Oyonnax continue d’y croire, tant qu’il y a une balle à jouer, comme un tennisman. Pau a toutes les raisons de croire au TOP 6, à un point de La Rochelle, avant de se rendre à Marcel-Deflandre pour un huitième de finale.

 

Toulouse (1)  Stade Français (2)      49-18              Le champion retrouve son trône

 

Dimanche soir, en clôture de cette journée, les Toulousains ont surclassé logiquement une équipe parisienne remaniée, la tête sans doute au duel prochain à Jean-Bouin face aux Girondins. Pourtant Mola avait également fait tourner son effectif et laissé Ntamack en tribune, Dupont, Cros et Meafou sur le banc. Mais avec un Ramos, revanchard, frustré d'avoir été sur la touche lors de la demie européenne, il a emmené avec lui sa ligne arrière à dame, par Lebel puis Graou, en première période, puis Akhi et lui-même en seconde, avant que Meafou n'entre et ne tue le match avec un doublé tout en puissance.

 

Les Parisiens marqueront une fois par mi-temps, par Peyresblanques et Etien, lâchant prise avec des finisseurs pas à la hauteur de la bande à Dupont. Toulouse reprend les rênes du championnat quand Paris se tourne déjà vers sa réception de l'UBB pour sauver sa deuxième place.

 

 

La semaine prochaine…

 

On ne rigole plus…

 

À trois journées du dénouement de la phase régulière, chaque défaite compte et peut être fatale dans la course au maintien ou celles aux TOP 6 ou 8 selon.

 

Défaites interdites, samedi, à domicile pour tous les hôtes !

 

À Jean-Bouin, dimanche, se joue le second billet pour une demi-finale directe.

 

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14

Samedi 18 mai à 15h :       Montpellier – Toulouse

à 17h :          Bayonne – Perpignan

    Clermont – Castres

    Lyon – Racing 92

    Oyonnax – Toulon

   à 21h05 :                La Rochelle – Pau

 

Dimanche 19 mai à 21h05 :  Stade Français – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#TOP14 #UBBSR #Bordeaux #Larochelle #Maritimes #champagne

5 mai 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°569

HAUT TON RUGBY, HAUT TOULOUSE ! /

 

CHAMPIONS CUP... Demi-finale              Toulouse – Harlequins      38 – 26

Paul Costes, le petit Rougerie de Toulouse

 

Comme une musique du païs

 

Au Stadium de Toulouse, dimanche après-midi, on a tous eu une soudaine envie de chanter après la prestation majuscule des Toulousains face à des Harlequins qui ont répondu présents dans une demi-finale éblouissante sans temps morts.

 

Non, pas la marseillaise, une autre chanson du cru de la Haute-Garonne, écrite et interprétée par le grand Nougaro où les mots de la victoire n’ont pas eu de mal à se substituer aux originaux du maître chanteur. Laissez-vous la fredonner.

 

Qu’il est grand ton rugby, qu’il est grand

Chaque fois ton fond de jeu nous ranime

Dans un récital de rugby

Sous ta tunique rouge grenadine

Haut ton rugby, haut Toulouse !

Tu retrouves ta venue en finale

Ta demie est bourrée de coups d’éclat

Même si les Anglais aiment la castagne

Ici, à la fin, tu gagnes

Haut ton rugby, haut Toulouse !

 

Je vous épargne le chant avec une version courte, pour reprendre les couplets du match dans son rythme d’origine, plus effréné. Car cela a dépoté sec, d’entrée.

 

À peine quatre minutes de jeu, une touche volée dans les 22 anglais, des charges en rafales des avants toulousains et une sautée magnifique de Ntamack au large pour son ailier qui se fait la belle. Premier essai, signé Lebel. Kinghorn, en coin, manque la transformation.

 

Dix minutes plus tard, la réponse du berger à la bergère. Une touche dans les 22 locaux, des charges en rafales des avants des Quins et une feinte de passe de Smith qui s’engouffre dans l’intervalle pour l’essai de l’égalisation qu’il bonifie lui-même de sa transformation (5-7).

 

À peine quatre minutes se sont écoulées quand, de retour dans les 22 adverses, derrière une penaltouche, le pack toulousain enclenche un ballon porté, conduit par Mauvaka jusque dans l’en-but pour le second essai maison. C’est net et précis, comme la transformation de Kinghorn (12-7).

 

Cinq minutes plus tard, les Anglais contre-attaquent et, sur une touche obtenue par un 50-22 litigieux, Evans pilote à son tour son maul pour le second essai de l’égalisation qui restera parfaite après l’échec de la transformation de Smith (12-12).

 

La course-poursuite continue dans un rythme infernal. On se régale !

 

Et ce n’est pas fini. Le temps d’une chanson des Beatles, Flament récupère un ballon mal volleyé par un Anglais sous pression – tellement les Haut-Garonnais, vexés de l’essai encaissé, se ruent sur le premier ruck, morts de faim – et le deuxième-ligne international français file à dame tout seul (17-12). Quel scénario incroyable !

 

Et on n’a encore rien vu. À quatre minutes d’intervalle, Dupont signe un doublé magistral. D’abord, le jeune Costes relance depuis son camp, en enfumant Smith d’un crochet fulgurant puis ajustant une passe au pied pour Kinghorn à la course, trop juste, mais qui laisse le cuir à son capitaine qui n’a plus qu’à se jeter dans l’en-but. Ensuite, c’est Mauvaka qui échappe aux défenseurs des Quins, rattrapé in-extremis devant la ligne et qui offre un ballon libéré au demi de mêlée préféré des Français qui n’a plus qu’à l’aplatir sous les poteaux. Kinghorn transforme les deux nouvelles banderilles de son toréador (31-12).

 

À la mi-temps, on croit tous que la messe est dite…

 

Mais c’est sans compter sur le caractère des Londoniens dont ont fait les frais nos pauvres Girondins. Le retour des vestiaires s’annonce comme un retour de bâton qui déstabilise la machine locale. Et ça a dépoté sec, d’entrée.

 

À peine quatre minutes de jeu, des charges en rafales des avants anglais dans les 22 locaux et une sautée magnifique de Smith au large pour son ailier qui évite la touche en acrobate. Troisième essai, signé Murley, comme un copier-coller du premier essai de la première période. Sauf que Smith, en coin, ne manque pas la transformation (31-19).

 

Le temps d’une chanson live de Bruce Springsteen (huit minutes quoi), et les trois-quarts des Quins copient-collent leurs homologues toulousains, en s’enfonçant dans leur défense comme dans du beurre pour ouvrir la voie à Green dans un intervalle. Implacable ! Smith transforme et Toulouse se met à trembler, à une demi-heure de la fin (31-26).

 

Mais le bon dieu est toulousain, il faut croire, à moins que ce ne soit le talent.

 

Un quart d’heure de disputes féroces et de souffrance plus tard, Walker déblaie notre Toto national à la tête, de manière claire et évidente, synonyme de carton rouge, mais qui vire au jaune, par décret de sa Majesté de World Rugby, il faut croire. Ceci dit, sur la penaltouche qui suit, en supériorité numérique, les hommes de Mola se déchaînent et chargent à mort avant d’écarter sur l’aile de Mallia qui s’arrache pour inscrire le sixième essai en coin, le dixième de ce match dingue. Ramos, qui vient d’entrer, transforme et, avec les autres finisseurs, va tenir la baraque et la victoire jusqu’à son terme, dans le même rythme effréné.

 

Quelle demi-finale, mes amis ! On connaissait la chanson du Grand Toulouse. Mais il y avait bien longtemps qu’elle ne nous avait pas enthousiasmés autant dans cette compétition. Cela fait trois ans, depuis leur cinquième titre.

 

Vivement Tottenham dans trois semaines !

 

 

L’autre demie, en bref…

 

Leinster  Northampton        20-17      En route pour une cinquième étoile

 

Le quadruple champion européen irlandais sera encore en finale, pour la troisième fois de suite, après avoir croqué sans trembler le leader de la Premiership anglaise, dans le chaudron de Croke Park, à Dublin.

 

Les Saints ont subi la loi de Lowe, auteur d’un triplé, en quarante-trois minutes (20-3). Les Anglais ont fini par être récompensés de leurs efforts, à l’heure de jeu, grâce à deux essais de Hendy et Seabrook, offrant cinq minutes d’un feu espoir, éteint par la défense impitoyable des Celtes pas plus inquiets que d’habitude.

 

Le Leinster tentera de décrocher sa cinquième étoile, depuis son dernier sacre (2018), face à nos déjà quintuples champions d’Europe. Une belle affiche avec une belle brochettes d’internationaux aux airs de revanche du dernier France-Irlande.

 

 

Les demies de Challenge Cup, en bref…

 

Sharks – Clermont     32-31       Stoo’peur à Twickenham !

 

Samedi, après le déjeuner, au Stoop de Twickenham, les Jaunards se sont pris les requins sud-africains – pour moitié champions du monde – en pleines dents, sombrant au fond d’une défaite amère qui ne passe pas plus qu’un quart de finale de Coupe du monde, si vous voyez ce que je veux dire. Suivez mes larmes !

 

Oui, je sais, vous connaissez le refrain du blues tricolore : « le rugby est cruel, l’arbitre son homme de main ». Pourtant, en première période, monsieur Pearce a été indulgent envers les Clermontois, particulièrement envers Kremer, un peu trop indiscipliné et qui aurait mérité un carton jaune, parmi les trop nombreuses fautes françaises. Si les Jaunards n’ont mené que de dix points à la pause, c’est essentiellement à cause de cela et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.

 

Mais, malgré tout, dans ce premier acte fautif, les hommes d’Urios ont su contourner une défense sud-africaine féroce, emmenés par des avants « yatosphériques » et un triangle arrière très en jambes, pour offrir trois essais somptueux, signés Jurand, auteur d’un doublé, et Newsome. En face, les Sharks, sans autre inspiration, s’en remettaient à leur buteur exceptionnel, Masuku, pour valider leurs bons « cadeau ».

 

Menant 18-28, à la pause, puis 18-31, après une pénalité de Belleau sur son engagement, en seconde période, les Clermontois ont continué de jouer dans les espaces, mettant en difficultés des Sud-Africains, certes agressifs, mais pas transcendants. Tandis que Jurand n’en finissait pas de faire son show, faisant complètement oublier l’absence de Raka, tout comme Darricarere celle de Moala. On s’est même mis à rêver (surtout moi) quand il a enfumé son vis-à-vis sur un débordement extra-terrestre sur son aile pour inscrire son triplé. Mais monsieur Pearce avait décidé que non, il aurait vu un en-avant fantôme. Quelques minutes plus tard, c’est nous qui allions revoir le fantôme de Ben O’Keefe.

 

Si Delguy n’avait pas volé son carton jaune pour un en-avant volontaire (c’est la règle) et si les Sharks n’avaient pas volé leur premier essai, en supériorité numérique (c’est de bonne guerre), que dire de cette échappée de Jurand (oui, encore lui) – stoppé illicitement à quelques mètres de la ligne alors qu’il n’avait plus qu’à attraper le cuir pour aller à dame – sans que monsieur Pearce, après avoir revu maintes fois l’action à la vidéo, ne la sanctionne logiquement d’un essai de pénalité, en plus du carton jaune, conformément au règlement ?

 

Le tournant du match, sans aucun doute. Car c’est à ce moment précis, à un quart d’heure de la fin, que Belleau décidait de faire du Belleau, c’est-à-dire un coup de pied moche, pourtant à sa portée, qui s’échappait d’entre les perches tandis qu’une minute plus tard, le champion du monde Mapimpi s’échappait, lui, pour offrir l’essai de la gagne avec sa transformation. Il était ensuite inutile d’espérer quoi que ce soit de monsieur Pearce, devenu aveugle devant les hors-jeux des Sud-africains défendant comme des morts de faim. Une fin qui sentait la mort pour ces Jaunards, retombés dans leurs travers et leurs défaites amères, à l’image de ce coup de pied moche de Belleau sur la dernière possession, là où il y avait mieux à faire. Bref, à l’image de leur saison.

 

La finale opposera donc les Sharks aux Anglais de Gloucester qui joueront à la maison, à Tottenham, après avoir remporté leur demi-finale face à Trévise (40-23).

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 entre dans sa dernière ligne droite

 

À quatre journées de la fin de sa phase régulière, le championnat de France n’a jamais été aussi tendu et serré, à tous les étages. De la 3ème à la 12ème place, on peut encore entrer ou sortir du TOP 6. De la 8ème à la 13ème place, on joue toujours le maintien.

 

Oyonnax peut même rêver d’une remontada sur le 13ème. Montpellier n’a plus le droit à l’erreur, Bayonne glisse sur une mauvaise pente, Castres, Pau, Clermont et Lyon sont sur le qui-vive, Perpignan peut rêver mais pas trop, les protagonistes du TOP 6 n’ont qu’à bien se tenir.

 

Bref, vous l’avez compris, tout le monde joue gros, samedi prochain, la moindre défaite pouvant avoir de dramatiques conséquences.

 

Il n’y a que nos leaders, dimanche, qui pourront s’amuser dans un match de gala pour la première place.

 

Au programme* de la 23ème journée de TOP 14

Samedi 11 mai à 15h :        Perpignan – Clermont

à 17h :         Castres – Montpellier

    Pau – Oyonnax

    Racing 92 – Bayonne

    Toulon – Lyon

   à 21h05 :     Bordeaux – La Rochelle

 

Dimanche 12 mai à 21h05 : Toulouse – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#CHAMPIONSCUP #STHAR #Toulouse #Harlequins #Nougaro

28 avril 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°568

DES MAUX, RIEN QUE DES MAUX /

 

VI NATIONS (F)... 5è journée                  France – Angleterre      21 – 42

Encore un Crunch qui fait mal !

Parole et parole !

 

Que dire devant ce nouveau naufrage, le sixième Crunch du tournoi perdu depuis le Grand Chelem de 2018, le treizième consécutif toutes compétitions confondues.

 

Moi, je cherche encore les mots quand le duo de sélectionneurs, lui, les a déjà trouvés :

 

« On ne va pas juger notre Tournoi uniquement sur ce match. L'aventure prend forme. Le résultat est impactant. Il faut s'en servir. Nos joueuses sont résilientes. On ne va rien lâcher, on va revenir, on a grandi. Il faut prendre le temps. On est convaincu qu'on peut combler notre retard dans 18 mois. On a gagné plus que ce que l'on pense sur ce Tournoi. On prend conscience que c'est possible. On va repartir fort au travail. On ne va rien lâcher jusqu'en 2025. La Coupe du monde reste notre objectif. » (Gaëlle Mignot)

 

« Nous sommes convaincus par notre projet, le bilan est positif. Si on gagne en maîtrise sur les moments clés, la physionomie n'est plus la même. On va se nourrir, on va continuer de grandir, le projet avance fort. Aujourd'hui le haut niveau exige de la maîtrise dans notre camp, on en a manqué. On pense que ça peut se régler. On voit le potentiel de l'équipe. On voit le supplément d'âme. On perd le match sur des moments clés, mais l'essentiel est ailleurs. Le rugby peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre. On ne craint pas ce genre d'écart. On avance. On construit. » (David Ortiz)

 

Même la capitaine, dépitée en fin de match, a tenté de positiver :

 

« Il nous a manqué des détails. Il y a du bon à garder de ce match. On continue de grandir. Par rapport à l'an dernier, nous avons su réagir. Le fait qu'il y ait beaucoup de monde au stade nous encourage à avancer et aller chercher ces gros matches. On remercie le public. Sur la gestion des émotions, nous avons grandi. On a été plus sereine et avec la tête froide. Même à 14 nous n'avons pas encaissé beaucoup de points. » (Manaé Feleu)

 

Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots, rien que des mots,

 

je déchante ce dimanche matin, pour essayer de répondre à ces Bleues qui ne savent plus comment nous dire leur amour du rugby. Oui, les Red Roses semblent invincibles, mais vous êtes bien trop perfectibles pour rivaliser et faire douter un tel adversaire.

 

Samedi, en fin d’après-midi, dans un stade Chaban-Delmas chauffé à « bleu » et acquis à sa cause, le XV de France féminin s’est fait laminer, rouler dessus, piétiner, concasser par un maul à seize pattes monstrueux, ne ramassant que les miettes d’un Crunch qui lui a systématiquement échappé, dès que les Françaises semblaient revenir dans le match.

 

D’entrée, les Anglaises ont investi le camp tricolore, bonifiant la première penaltouche avec un ballon porté qui s’est déployé, telle une pieuvre, en séquences de pick and go d’avants inarrêtables, envoyant le pilier Maud Muir dans l’en-but. Aitchinson transformait ce premier essai pour mener 0-7, puis 0-14, cinq minutes plus tard, sur une attaque et une issue identiques, devant une défense tricolore courageuse mais dépassée, la troisième-ligne-centre, Alex Matthews, aplatissant en force derrière la ligne.

 

Heureusement, nos Affamées avaient de la ressource et de l’appétit pour ne pas se laisser croquer aussi facilement. Sous l’impulsion d’une Charlotte Escudero vaillante et d’une Gabrielle Vernier tranchante, la réplique du XV de France ne s’est pas fait attendre, une attaque rondement menée par les avants envoyait la trois-quarts-centre à dame (7-14).

 

On pouvait espérer un renversement de la partie de nos Tricolores, mais le manque de lucidité et d’application, comme l’excès de zèle et de précipitation, encore et toujours, leur coûteront cher, à l’image de cette relance risquée et surtout inutile d’Émilie Boulard, depuis son camp, se faisant intercepter une passe téléphonée par Mégan Jones qui n’en demandait pas tant (7-21).

 

Mais encore, nos Bleues réagissaient avec orgueil et panache, sur une action de première main, derrière une bonne mêlée et une splendide psse sautée de Pauline Bourdon-Sansus pour Marine Ménager, très en jambes sur son aile, qui raffutait sa vis-à-vis, avant de déborder la défense et inscrire à nouveau l’essai de l’espoir (14-21).

 

Oui, mais voilà, cinq minutes plus tard le maul à seize pattes remettait tout le monde d’accord, emmené par sa capitaine, Marlie Packer (14-28). Trop facile, trop puissant, même si la finition pouvait laisser à penser que l’essai en deux temps n’était pas valide. L’arrogante Amy Cokayne, au talon, récidivait, cinq autres minutes après, juste avant la pause, avec le même maul monstrueux écrasant (14-35).

 

L’écart semblait trop important pour que nos Affamées renversent la table, dans une seconde période très disputée mais stérile, tant les Anglaises semblaient sûres de leur force défensive et de l’avance considérable au score. Marine ménager s’offrira néanmoins un doublé, en fin de match, auquel répondra Alex Matthews, histoire d’avoir le dernier mot et laisser les mêmes bleus à l’âme à nos Tricolores.

 

Des maux, toujours des maux, les mêmes maux…

 

Le XV de la Rose enchaîne donc son 6ème sacre consécutif sur 20, son 18ème Grand Chelem, là où le XV de France n’en compte que 5 sur 6 titres en 25 participations.

 

Un règne impitoyable des Red Roses à un an de la Coupe du monde, chez elles.

 

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Irlande  Écosse        15-12      Un podium et une Coupe du monde pour l’Irlande

 

À Belfast, au stade de Ravenhill, samedi après-midi, le XV du Trèfle féminin s’est dépêtré d’un premier acte laborieux après avoir été cueilli à froid par un essai écossais d’Elis Martin (0-5). Plus dynamiques et engagées, au retour des vestiaires, les Irlandaises ont réussi à prendre le meilleur sur les Calédoniennes.

 

L’ailière Katie Korrigan concluait d’entrée une première offensive pour une première égalisation (5-5). La seconde viendra, un quart d’heure plus tard, par la demie d’ouverture Dannah O’Brien pour répondre à l’essai écossais de la trois-quarts-centre Lisa Thomson (12-12). Il faudra attendre la 73ème minute pour voir la botteuse maison punir une faute adverse et offrir la victoire à son équipe. Le public nord-irlandais pouvait alors exulter, heureux de cette troisième place directement qualificative pour la prochaine Coupe du monde en Angleterre, 

 

Pays de Galles  Italie          22-20       Une défense de fer et pas de cuiller de bois

 

Un peu plus tôt, dans l’antre du Millennium, c’est au bout du suspense et à bout de force que la puissance des premières lignes galloises a pris le dessus sur la vélocité des lignes arrière italiennes, évitant de justesse au XV du Poireau la cuiller de bois. Un essai, au bout du bout, du pilier Sisilia Tuipulotu offrait la victoire aux Diablesses Rouges, grâce à la transformation de Lleucu George. Le Pays de Galles termine néanmoins à la dernière place, mais avec l’honneur sauf.

 

Cl. : 1-Angleterre, 28 pts (+229) – 2- France, 19 (+73) – 3-Irlande, 10 (-71)
         4-Écosse, 9 (-50) – 5-Italie, 7 (-74) –– 6- Pays de Galles, 5 (-107) 

 

La 22ème journée de TOP 14, en peu de mots…

 

Toulouse (2) – Racing 92 (4)     32-12       Un banc dupontesque décisif

 

4 essais à 2 : Kinghorn (39), Dupont (48), Chocobares (52), Castro-Ferreira (53) / Kamikamica (11), Arundell (79)

 

Bayonne (12) – Bordeaux (3)     15-34       Jean-Dauger tombe, Bordeaux s'élève

 

2 essais à 3 : Tatafu (42), Erbinartegaray (46) / Bielle-Biarrey (4, 53), Tatafu (25)

 

Lyon (11) – Pau (9)     38-20       Le LOU sauve sa peau

 

6 essais à 3 : Couilloud (17), Niniashivili (31), Ioane (39), Kpoku (51), Rey (63), Tchaptchet (76) / Rey (35), Gorgadze (69), Ezeala (72)

 

Montpellier (13) – Perpignan (7)     20-25       Extraordinaires Catalans, inquiétant MHR

 

2 essais à 3 : Van Resburg (19), Bridge (45) / Dubois (34), Ruiz (51), Sobela (62)

 

Oyonnax (14) – Castres (8)     22-19       Formidables Oyomen en sursis, un CO à 12

 

3 essais à 2 : Ruru (39), Stark (50), Godener (52) / Nakosi (18), Dumora (35)

 

Clermont (10) – Stade Français (1)     41-18       Le leader fessé au Michelin, merci Raka !

 

6 essais à 2 : Delguy (6), Jauneau (21), Raka (27, 42, 68), Belleau (73) / Ward (11), Melikidze (80)

 

La Rochelle (5) – Toulon (6)     27-17       Les Maritimes se relancent

 

3 essais à 2 : Atonio (21), Botia (40), Jegou (80) / Smaili (2), Wainiqolo (51)

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies européennes !

 

Ils ne sont plus que deux de notre TOP 14. Le meilleur avec Toulouse, en Champions Cup, et le pire avec Clermont dont le déplacement à Londres, pour la Challenge Cup, laisse peu d’espoir de voir les Jaunards réaliser un exploit outre-Manche.

 

Au programme* des demi-finales de Champions Cup

Samedi 4 mai à 18h30 :    Leinster – Northampton

    

Dimanche 5 mai à 16h :  Toulouse – Harlequins

 

Au programme* des demi-finales de Challenge Cup

Samedi 4 mai à 13h30, à Londres :  Sharks – Clermont

à 16h :     Gloucester – Trévise

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports (et France TV pour les Français)

 

#VINATIONS #FRAANG #XVdefrance #Féminin #Crunch #Bleues #grandchelem #Redroses #desmaux

21 avril 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°567

SUR LA ROUTE DU GRAND CHELEM /

 

VI NATIONS (F)... 4è journée                  Pays de Galles – France      0 – 40

Joanna Grisez, la septiste, auteure d'un doublé

Un sans-faute mais pas sans soucis

 

Dimanche après-midi, dans l’Arms Park de Cardiff, les Bleues ont rempli leur mission première qui consistait à remporter une quatrième victoire dans le tournoi pour avoir le privilège de disputer une vraie finale, samedi prochain, à la maison, face aux quadruples tenantes du titre, invaincues depuis le Grand Chelem des Tricolores en 2018, et qui cartonnent comme jamais, cette saison.

 

Ça promet ! 

 

Nous y voilà, donc, après ce succès sans partage de nos Affamées face à de modestes Galloises, toujours combatives mais toujours vaincues, engoncées dans leur dernière place. Le duo Mignot-Ortiz avait fait tourner son effectif pour intégrer dans son XV de départ trois septistes, vice-championnes à Hong-Kong.

 

La première, Anne-Cécile Ciofani, marqueuse hors-pair à sept, honorait sa première cape à quinze, à l’aile, et se faisait remarquer dès la première minute de jeu sur son premier plaquage, un peu trop haut, qui lui vaudra le premier carton jaune de la partie.

 

La seconde, Chloé Jacquet, une habituée des allers-retours de quinze à sept, revenait en position de trois-quarts centre, pour booster l’attaque et se faisait aussi remarquer, à la dernière minute de jeu, écopant du troisième carton jaune tricolore, le second ayant été attribué à Assia Khalfaoui, un peu plus tôt

 

La troisième, Joanna Grisez, également de retour, sera beaucoup plus efficace et maligne que les deux autres, signant un doublé sur deux interceptions de pure septiste, notamment, la première, dans ses 22, alors qu’il y avait le feu dans la défense. Elle ne s’est pas démontée, le feu s’est propagé dans ses jambes et plus personne ne la revue.

 

Un jeu à sens unique, vous l’aurez compris, mais qui a demandé du temps à se mettre en place, tant les Galloises ont confisqué le ballon un certain temps et que les conquêtes, en touche notamment, étaient chaque fois sabordées pour lancer un jeu à sept.

 

C’est le gros souci qui perdure chez ce XV de France, moins efficace qu’autrefois dans ce secteur, comme sur les ballons portés, armes fatales des Red Roses. Ça promet.

 

Néanmoins, les filles ont inscrit trois essais en première période. D’abord par la femme du match, Annaëlle Deshaye, particulièrement active durant une heure. Sur une touche rapidement jouée par Pauline Bourdon-Sansus, la pilier-gauche est parvenue à échapper aux plaquages gallois dans une course de trois-quarts, mais de quinze mètres.

 

Dans la foulée, Joanna exécutait une chevauchée bien plus spectaculaire sur 90 mètres après avoir intercepté le cuir destiné à une Galloise, prête à crucifier les Bleues en bout de ligne. C’était au tour de Romane Ménager, un quart d’heure plus tard, de détaler comme une gazelle, après avoir été bien servie par Teani Feleu, sa coéquipière de troisième ligne qui lui a pris sa place au centre pour honorer sa première cape. Lina Queroi manquait sa seule transformation et les Affamées rentraient aux vestiaires, un peu sur leur faim.

 

Le second acte sera plus abouti, surtout en mêlée fermée, et les Bleues réciteront leur rugby avec trois nouveaux essais à la clé. D’entrée, Gabrielle Vernier, la trois-quarts-centre, exécutait un pas de danse, sur un air de tchik-tchak, derrière un service au cordeau de Pauline. Un peu plus tard, derrière une touche encore limite, Pauline réorientait le ballon porté, laissant la capitaine, Manae Feleu, s’en emparer pour un essai en force. Pas parfait, mais efficace. Le dernier essai sera pour le doublé de la septiste, Joanna, à l’affût dans le camp gallois du moindre rebond, profitant des espaces pour s’en emparer et filer à dame. Vive le rugby à sept !

 

Un match plein, en essais, sérieux en défense, sans en encaisser, contrairement aux Anglaises qui n’ont pas fait mieux face au XV du Poireau dans le tournoi en en encaissant un (46-10). Tout ce que l’on souhaite c’est que nos Françaises leur en mettent plein dans un Crunch historique…

 

Pour une fin de règne de sa Majesté le XV de la Rose.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Angleterre  Irlande        88-10      

Italie  Écosse                 10-17       

 

Nouvel exploit écossais, nouvelle correction anglaise

 

On ne relèvera pas la nouvelle performance des Red Roses, à écœurer tous leurs adversaires, mais plutôt celle des Calédoniennes qui, après le Pays de Galles, viennent de signer leur deuxième victoire dans le tournoi, volant la troisième place aux Transalpines, une pointure habituellement dans ce tournoi.

 

Une rencontre âpre et cadenassée qui a vu les Italiennes marquer les premières avant l’égalisation par Skeldon (7-7). Le second acte débutera par un essai casquette qui libèrera les visiteuses opportunistes jusqu’au bout, avec une troisième salve pour une victoire finale au forceps, en défense, obligeant les locales à prendre les points au pied pour décrocher au moins le point de bonus défensif.

 

Cl. : 1-Angleterre, 20 pts (+208) – 2- France, 19 (+94) – 3-Écosse, 8 (-47) –
         4-Italie, 6 (-72) – 5-Irlande, 6 (-74) – 6- Pays de Galles, 1 (-109) 

 

 

La 21ème journée de TOP 14, en bref…

 

Stade Français (1)  Bayonne (10)     28-24       Happy birthday Macalou !

 

Quel cadeau les Basques ont fait à Sekou Macalou, le jour de ses 29 ans, avec la manière et le suspense, dans un match fou, à deux visages. On a bien cru que le leader allait se faire fesser cul nul devant un public de Jean-Bouin médusé après un premier acte où les Parisiens ont été à la merci du jeu de l’Aviron, emmené par la charnière expérimentée Machenaud-Lopez.

 

Cueillis à froid par un essai de Tiberghien, les hommes de Labit ont continué à saborder leur plan de jeu, redonnant le ballon pour se faire battre à l’arrière basque qui ne se faisait pas prier pour signer un doublé. La réaction d’orgueil par Ivaldi, sur un ballon porté, sera l’arbre qui masquera la forêt d’un premier acte manqué, mais bien réussi par les visiteurs qui concluaient un troisième essai par Mori, sur une passe lumineuse de Lopez, pour mener 7-24 à la pause.

 

Mais la seconde période sera tout à l’avantage des locaux, devenus bien plus disciplinés que leurs adversaires, deux fois réduits dix minutes à quatorze, le temps pour Paris d’effectuer une remontada des familles (comme son voisin du ballon rond, quelques jours auparavant) en inscrivant deux essais par Briatte et Delbouis (21-24). Jusqu’à la dernière minute, les hommes de Patat tenaient bon, pourtant, sans avoir inscrit le moindre point, le ballon au chaud, avec un avantage pour en-avant en cours, il suffisait de patienter, quitte à jouer la dernière mêlée, mais non. Je ne sais ce qu’il leur a pris, quelle petite lumière s’est allumée dans leurs têtes pour avancer dans ce ruck, tendu comme un traquenard par l’agressivité adverse. Peut-être vingt-neuf bougies dans les yeux tristes de Macalou… qui retrouvera le sourire et le ballon revenu, en deux temps trois mouvement, dans les mains de Barré, qui relançait la machine parisienne et trouvait en bout de ligne son flanker international qui n’avait plus qu’à offrir l’essai de la gagne à son coéquipier de ligne, Habel-Kuffner. Incroyable scénario, fou, qui sourit encore à Paris.

 

Toulon (4)  Toulouse (2)     20-19       Petit Ramos, petit Toulouse

 

Samedi soir, au stade Vélodrome, les Toulonnais ont souffert devant une équipe toulousaine encore très remaniée – avec seulement Ramos, Flament et Marchand en meneurs internationaux de troupe – mais pas moins joueuse. Et c’est Tauzin qui allait ouvrir le bal du spectacle des visiteurs, quand Ramos allait faillir sur la transformation. Un premier signe de méforme inhabituelle (3/6) qui lui coûtera la victoire à l’arrivée.

 

Après la réaction immédiate des locaux, par Fainga’anuku, lancé par Garbisi, les Varois ont commis l’irréparable, juste avant la pause, le seconde-ligne Alainu’uese écopant d’un carton rouge pour plaquage à la tête. Menés d’un point (10-11) et réduits à quatorze tout le second acte, les hommes de Mignoni ont serré les fesses et profité des largesses des visiteurs généreux, Fainga’anuku y allant de son doublé, pour repasser devant. Seulement, à cinq minutes du terme, Merkler surgissait pour le second essai haut-garonnais, une occasion de remporter la partie.

 

Mais Ramos échouait et Toulon pouvait être heureux d’une victoire aussi laborieuse.

 

Castres (9)  La Rochelle (6)      25-24       Des Maritimes, la tête sous l’eau

 

Samedi, à Pierre-Fabre, les Rochelais ont réussi à mener d’un petit point, à la pause (13-14), pour perdre de cette même longueur à la fin du match, dans une partie pourtant largement dominée par leur hôte, trop maladroit, au pied et dans le jeu, pour les corriger plus sévèrement.

 

Si Delaporte a répondu à Iribaren, en première période, il faudra attendre le dernier quart d’heure de la partie pour voir enfin les Castrais concrétiser leur mainmise sur le jeu, grâce à un doublé de Hulleu, face à des Maritimes, plus pragmatiques qu’en maîtrise, avec leurs deux autres essais, conclus par Seuteni, juste avant la pause, puis par Favre, en fin de match.

 

Après leur élimination en Champions Cup, on pensait que les doubles champions d’Europe auraient à cœur de se relancer en championnat pour conquérir le seul titre qu’ils n’ont pas encore. Il faut croire que la défaite contre le Leinster n’est pas digérée. Le point de bonus défensif laisse La Rochelle dans le TOP 6 à trois longueurs du CO qui recolle au peloton à sa poursuite.

 

Oyonnax (14)  Racing 92 (3)      13-43       Des Oyomen, un pied en PRO D2

 

Longtemps dans la partie, au courage, bousculant l’armada du Racing, Oyonnax a fini par craquer, à l’usure, par fatigue et indiscipline, en infériorité numérique, à la 56ème minute, juste après l’essai de Mensa qui répondaient à ceux de Tedder (7è) et Gibert (53è) pour revenir à 13-17.

 

Et puis la machine francilienne a profité du surnombre pour rouler sur une défense affaiblie, avec deux essais, coup sur coup, de Tarrit et Sanconnie, avant de tuer définitivement le match avec deux nouvelles salves conclues par Chouzenoux et Joseph, entérinant une victoire bonifiée qui les maintiennent sur le podium et sur les talons des deux Stadistes.

 

Oyonnax a déjà un pied en PRO D2, à moins de miraculeux exploits lors de ses prochains déplacements.

 

Perpignan (8)  Lyon (12)     51-20       Mieux que le maintien

 

Les Catalans ont réalisé une excellente opération en étrillant un concurrent direct au maintien, s’échappant de la zone relégable, grâce à une quatrième victoire consécutive qui les hisse même aux portes du TOP 6.

 

Azéma peut être fier de ses hommes qui ont su réagir à la bonne entame des Lyonnais, répondant instantanément à chaque essai encaissé, Veredamu à Ioane, Mcintyre à Couilloud, pour virer en tête à la pause, aidé par la botte de l’ouvreur australien (20-13).

 

Le second acte leur donnera même des ailes, étouffant les velléités adverses et sautant les premiers à la gorge du Lou, profitant d’une supériorité numérique pour le dépecer de tous ses moyens, avec un troisième essai, signé Écochard. Maraku remettra bien les Rhodaniens dans le match (27-20), mais le coaching ne sera pas gagnant pour Gengenbacher, ses finisseurs croulant alors sous les assauts des locaux, remontés comme jamais, jusque dans les 22 du Lou pour lui planter quatre nouvelles banderilles, par Tuilagi, Ceccarelli, Deghmache et Duguivalu, et achever la bête.

 

Tout Aimé-Giral exulte, c’est beau. La PRO D2 s’éloigne, le TOP 6 se rapproche. Tout l’inverse pour Lyon.

 

Pau (7)  Montpellier (13)     31-23       Des Cistes à la traîne

 

Samedi après-midi, les Montpelliérains ont subi la loi du Hameau avec des Palois maîtres de leur jeu offensif, ne se laissant jamais reprendre, malgré les bonnes intentions des visiteurs.

 

Trois essais partout, un match des plus équilibrés qui aurait pu basculer du côté des hommes de Collazo, si seulement les Palois l’avaient décidé. Car les locaux ont toujours tenu bon pour mener 18-13, à la pause, avec deux essais signés Whitelock et Decron contre un seul de leur adversaire, conclu par Cadot. Même en fin de match, dans un temps fort des visiteurs, ils ont réussi à répondre aussitôt à l’essai de Bouthier par celui de Desperes, laissant Montpellier assez loin derrière pour que l’essai sur le fil de Dakuwaqa n’ait aucune incidence sur le sort de la rencontre.

 

Dur pour les Héraultais qui méritaient mieux mais qui ont été confrontés à une solide équipe paloise qui renoue avec le TOP 6, quand Montpellier cumule un retard de quatre longueurs sur ses prédécesseurs. Les deux dernières journées face à Lyon et Clermont ressembleront fortement à des barrages pour le maintien entre trois concurrents directs.

 

Bordeaux (5)  Clermont (11)       41-7       L'UBB se refait la cerise

 

Dimanche soir, en clôture de cette journée, dans un Chaban-Delmas plein et sans rancune, après la cruelle élimination européenne au même endroit, les Bordelais se sont fait pardonner en laminant de pâles Clermontois, avec un Penaud des grands soirs, pour son retour, réalisant un triplé retentissant.

 

Cinq essais au total pour l'UBB, avec ceux de Tapuai et Tambwe, contre un seul pour les visiteurs, sauvant l'honneur en fin d'une partie à laquelle ils n'ont jamais semblé avoir été invités.

 

 

La semaine prochaine…

 

Une finale pour un Grand Chelem !

 

Place au duel tant attendu entre les championnes en titre, invincibles Red Roses, et nos Bleues en outsider que l’on espère à la hauteur, courageuses et extraordinaires, à la fin, pour un exploit retentissant devant leur public, à Chaban-Delmas.

 

Derrière, Irlandaises, Écossaises et Italiennes se disputeront la troisième place, tandis que les Galloises vont tout donner pour ne pas repartir avec une cruelle cuiller de bois.

 

En parallèle le TOP 14 va poursuivre ses combats féroces à distance. Dix points seulement séparent le 12è et le 6è, autant qu’entre le leader et le 3è. Autant dire que tous les clubs aspirent au TOP 6 comme la plupart lutte également pour le maintien. Si Oyonnax semble condamné, le barragiste pour la descente concerne bien du monde devant l’actuel 13è montpelliérain : en premier lieu, Lyon, Clermont et Bayonne. Seuls Paris et Toulouse peuvent avoir la tête ailleurs, le premier à ses demies, le second à l’Europe.

 

Au programme* de la 5ème journée du VI Nations féminin

Samedi 27 avril à 13h15 :  Pays de Galles – Italie

à 15h30 :           Irlande – Écosse

    à 17h45, à Bordeaux :  France – Angleterre

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

Au programme* de la 22ème journée de TOP 14

Samedi 27 avril à 15h :           Toulouse – Racing 92

à 17h :           Bayonne – Bordeaux

    Lyon – Pau

    Montpellier – Perpignan

    Oyonnax – Castres

   à 21h05 :  Clermont – Stade Français

 

Dimanche 28 avril à 21h05 :            La Rochelle – Toulon

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#VINATIONS #GALFRA #XVdefrance #Féminin #Galles #Bleues #grandchelem #surlaroute

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14 avril 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°566

DES BLEUES EN FORME OLYMPIQUE / 

 

VI NATIONS (F)... 3è journée                    France – Italie          38 – 15

Des Bleues plus affamées que jamais

Paris leur a donné des ailes !

 

Dimanche après-midi, à Jean-Bouin, le rugby tricolore féminin était à la fête. Après deux journées moroses dans le tournoi, nos Affamées ont enfin mordu dans leur jeu à pleines dents, se régalant de courses tranchantes, de gestes mûrs et de plaquages saignants, se gavant d’essais à en être repues et à se faire péter le point de bonus offensif.

 

Rien de tel que l’écrin d’un stade au cœur de la ville olympique, à trois mois de l’ouverture de ses jeux, pour s’imprégner de l’esprit de la gagne et rêver d’une médaille d’or, dans quinze jours, à Bordeaux, dans le stade de Chaban-Delmas, pour une finale épique face aux invincibles Red Roses, un Crunch qui leur ouvrirait les portes d’un Grand Chelem.

 

Le rêve est permis après ce feu d’artifice, tiré à Paris, qui nous en a mis l’eau à la bouche, telle une cérémonie d’ouverture qui nous a enthousiasmé et nous en a mis plein les yeux. Et il n’a pas fallu attendre longtemps, cette fois. À peine deux minutes, pour voir les belles Bleues exploser la défense italienne, dans une attaque plein axe qui a dévié sa trajectoire au large pour envoyer Nassira Kondé à dame.

 

Seulement, en face, la Squadra Azzurra n’était pas venue à Paris pour faire du shopping, ni de la figuration, bien au contraire. Leurs avants ont pilonné les 22 français dans un combat sans merci qui a obligé les filles du duo Mignot-Ortiz a serré les rangs d’une défense sans faille, mais non sans faute, de quoi offrir les trois premiers points à l’ouvreuse transalpine, Rigoni.

 

Une fois l’orage passé, les rayons du beau jeu ont ébloui Jean-Bouin, pour une fin de premier acte splendide. Sous la pression constante d’une Assia Khalfaoui omniprésente, avançant balle en main, les Bleues allaient inscrire trois nouveaux essais, faisant passer un sale quart d’heure aux Italiennes. D’abord par la soldate de première ligne, Annaëlle Deshaye, puis par Charlotte Escudero, avant que Mélissande Llorens ne signe l’essai du bonus offensif, juste avant la pause, sur une transversale millimétrée de Lina Queyroi, parfaite au but, jusqu’à cette transformation manquée (26-3).

 

Au retour des vestiaires, les Affamées montrèrent le même appétit, sans laisser le ballon à leurs adversaires, particulièrement dangereuses. Et ce n’était que justice de voir la première-ligne Assia Khalfaoui récompensée de son activité, par un cinquième essai, conclu avec toute sa détermination. Si les minutes suivantes baissèrent d’intensité et permirent à la véloce trois-quarts-centre, Alyssa D’inca, d’inscrire le premier essai italien, les Tricolores répondirent aussitôt par la puissance de leurs avants, lançant cette fois Madoussou Fall à dame, derrière un maul. Le dernier mot sera pour l’italienne D’inca, réalisant un doublé, après un énième mauvais lancer de Riffoneau, au talon, trop haut (le lancer) pour ses coéquipières, offrant un ballon pour se faire battre avec les cannes de la trois-quarts-centre ritale.

 

Un deuxième essai, comme un nouvel avertissement. Les scories et le manque d’application en touche restent encore des axes de travail, à corriger dès la semaine prochaine, face aux Galloises, et surtout, la semaine suivante face aux Red Roses. On a hâte d’y être, mais ne nous voyons pas plus belles avant l’heure.

 

Interdit de se rater chez la lanterne rouge, que diable !

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Écosse  Angleterre           0-46      

Irlande  Pays de Galles   36-5       

 

Les Red Roses toujours aussi impressionnantes

 

Il n’y a qu’à regarder le score pour comprendre que les Anglaises écrasent le tournoi. Le Crunch à Bordeaux, dans quinze jours, promet d’être bien compliqué.

 

Les Galloises, elles, n’ont pas plus existé que dans les matches précédents. Ce serait un comble qu’elles se réveillent face à nos Bleues, dimanche prochain. Un peu de sérieux, les filles… et ça devrait le faire.

 

Cl. : 1-Angleterre, 15 pts (+130) – 2- France, 14 (+54) – 3-Irlande, 6 (+4) 
         4-Italie, 5 (-65) 
5-Écosse, 4 (-54) 6- Pays de Galles, 1 (-69) 

 

 

Les quarts de finale de Champions Cup, en bref…

 

Toulouse  Exeter    64-26       Il n’en reste qu’un…

 

Et il est forcément toulousain. Dimanche après-midi, les hommes de Mola ont renversé la table d’Ernest-Wallon, dans un second acte monstrueux, de maîtrise et de brio, après avoir fait jeu égal avec les Chiefs, en première période.

 

Bousculés par des Anglais agressifs, les Haut-Garonnais ont réussi à marquer le premier essai par Ntamack, qui fêtait son retour aux affaires de la plus belle des manières. Mais les choses allaient se compliquer pour lui et ses partenaires, poussés à la faute, et punis par la botte de Slade, avant que Roots ne franchisse l’en-but local derrière une belle combinaison avec Tuima. Les Anglais menaient ainsi la danse, en supériorité numérique, après un carton jaune contre Mauvaka (10-16).

 

Et puis Willis, le plus anglais des Toulousains, allait redonner du pep et de l’espoir aux siens, après avoir roulé sur ses compatriotes pour inscrire le deuxième essai maison. Menant d’une longueur (17-16), à la pause, le second acte s’annonçait époustouflant. En dix minutes, après que Slade crut avoir fait le plus dur en reprenant le score sur une nouvelle faute française, les locaux réagirent en pilonnant, assaillant, débordant la défense britannique, pour tuer le match avec quatre essais assassins, signés Kinghorn, derrière un travail de sape des avants, puis Akhi, sur un travail de classe de Lebel, suivi du doublé de l’arrière écossais, sur une passe après contact géniale de Costes, l'homme du match (et quel match, le gamin !) puis de l’essai de Dupont, derrière un travail d’orfèvres de la ligne de trois-quarts en parfaite connexion (45-19).

 

Pourtant, il restait encore vingt minutes à jouer, et les Chiefs ne semblaient pas abandonner la partie. Wimbush répondit avec culot sur un premier bon ballon et marquait le deuxième essai des visiteurs. De quoi, agacer la bande à Mola qui reprit possession du ballon et corrigea les Anglais avec trois nouveaux essais, dans le dernier quart d’heure. Un doublé pour Akhi et un autre pour Mallia conclurent cette partie de main de maître, de jeu de première main, de jeu de toulousain qui a enthousiasmé tout le public d’Ernest-Wallon, et bien au-delà, dans toute la France…

 

Car Toulouse est désormais le seul club tricolore du dernier carré.

 

Leinster  La Rochelle    40-13       Ce sera deux sans trois

 

Ce sera eux sans toi. Le double champion en titre a été sorti de la compétition par des Leinstermen revanchards, bien déterminés à ne pas perdre une troisième année consécutive contre leur bourreau rochelais.

 

Après la désillusion de la dernière finale, perdue, ici, à l’Aviva Stadium, les Irlandais ont reçu, cette fois, les Maritimes comme il se devait, avec la manière et une correction qui n’allait souffrir d’aucune contestation.

 

De la première à la dernière minute, les hommes de Cullen, portés par une vague bleue extraordinaire en tribunes, ont totalement dominé leur sujet, ne laissant que des miettes aux coéquipiers d’Alldritt, complètement dépassés, en seconde période.

 

Patiemment, dans un premier quart d’heure à leur main, les Irlandais ont balayé le terrain de long en large pour le premier essai de Lowe parfaitement construit par une animation impeccable de Gibson-Park. Si les Maritimes leur ont répondu par la botte d’Hastoy, chaque fois la même punition, derrière, par le pied de Byrne, suppléant adroit de Sexton, ou encore par l’essai de Gibson-Park sur un jeu serré avec Lowe, côté fermé, le demi de mêlée filant à dame, ni vu ni connu. La réaction d’orgueil des avants rochelais, au-delà du temps réglementaire du premier acte, permettra aux Français de rester dans la partie, grâce à un ballon porté derrière la ligne par le jeune Penverne (23-13).

 

Le retour des vestiaires sera un coup de massue pour les visiteurs, dans une seconde période à sens unique, une leçon de rugby du Leinster à son bourreau. « Cette fois, vous ne passerez pas ! » Et comment ! Trois essais du maître irlandais, dont un doublé de Lowe, pour un 17-0 éclatant durant lequel les Maritimes n’ont pas eu leur mot à dire.

 

Le meilleur a gagné, ce samedi, et l’on a hâte de retrouver ces Irlandais contre nos Toulousains (on l’espère), en finale à Londres.

 

Bordeaux  Harlequins    41-42       Un festival de jeu et de regrets

 

Comment ne pas nourrir de regrets, après avoir aussi mal démarré un quart de finale de haute intensité, sous un soleil de plomb, face à un adversaire particulièrement coriace et efficace. Les Bordelais ont souffert dans un premier acte manqué, avant de réagir magnifiquement dans un second pour une remontada fantastique, mais vaine.

 

Samedi après-midi, à Chaban-Delmas, sous une chaleur étouffante, l’UBB s’est fait cueillir à froid par des Anglais en jambes et percutants, Esterhuizen, échappant trop facilement aux plaquages défensifs pour inscrire le premier essai, dès la troisième minute. Complètement dépassés, à l’image de Garcia, maladroit et fautif sur une action d’essai imparable, en commettant un en-avant volontaire, les hommes de Bru encaissaient logiquement un essai de pénalité pour poursuivre le match en infériorité numérique. Dix minutes sans conséquences, au contraire. De retour à quinze, Lucu et ses coéquipiers réagissaient avec deux essais qui les remettaient dans la partie (12-14). Un du demi de mêlée, derrière un ballon porté, un second de Buros (la grande satisfaction de ce match, avec Bielle-Biarrey), toujours dans le bon tempo et le bon intervalle.

 

Seulement, les Quins n’ont jamais baissé d’intensité et inscrivaient deux essais, juste avant la pause, sur un exploit personnel de Porter puis par Evans, derrière un maul (12-28). Le retour des vestiaires sonnera la révolte des locaux. Et comment ! Depoortere concluait une superbe attaque lancée par Lucu avant que ce dernier ne rajoute trois points de pénalité (22-28). Dès lors, une course-poursuite s’enclenchait, réveillant le public, enthousiaste de voir autant de jeu, les Anglais cherchant systématiquement la penaltouche dans leur temps et forts et trouvant Dombrandt, derrière un maul pour marquer assurément (22-35).

 

L’entrée de Tambwe, associée à la fougue de Buros et Bielle-Biarrey, allait métamorphoser l’UBB et le match, avec deux essais splendides, coup sur coup, conclus par les deux ailiers, le petit Louis et l’entrant congolais, faisant passer Bordeaux devant, pour la première fois (36-35). Mais les Quins étaient toujours aussi actifs, et bien emmenés par un Smith des grands jours, ils enchaînaient les assauts, marquant à nouveau par Ridley. Seulement l’essai leur sera refusé. Qu’à cela ne tienne, ils récidivaient, sûrs de leur force, lançant Green dans une course implacable (36-42).

 

Le match devenait complétement fou et basculait à nouveau, sur l’aile de Tambwe, à quatre minutes du terme, l’ailier béglais cassant plusieurs plaquages pour inscrire l’essai de la délivrance. Malheureusement, Lucu ne s’appliquait pas assez pour la transformation, pourtant à sa portée. Les dernières minutes ne laisseront pas de regrets sur ce raté-là puisque le suppléant de Smith, Evans, avait une nouvelle pénalité sur la sirène qu’il a préféré manquer, en force, pour ne pas prendre le risque que le ballon puisse être rejoué.

 

L’UBB est partie de trop loin pour l’emporter face à une très belle équipe des Quins qui mérite logiquement sa qualification.

 

Northampton  Bulls       59-22

 

Dernier carré

 

Toulouse – Harlequins

Leinster – Northampton

 

Les demi-finales auront lieu le week-end des 3, 4 et 5 mai 2024

 

Les quarts de la Challenge Cup, en bref…

 

Clermont  Ulster    53-14       Quelle métamorphose !

 

Méconnaissable !  Est-ce l’effet de sa tenue de camouflage qui a fait que je n’ai pas reconnu l’ASM de cette saison, maladroite, poussive, indisciplinée et incorrigible dans les dernières minutes de chaque match, à encaisser assez d’essais pour perdre à la fin ? Alors, qu’elle ne change pas de tunique, je vous en supplie !

 

Les Clermontois ont étonné, c’est clair, samedi après le déjeuner, dans un stade Marcel-Michelin plein et festif, en tribunes comme sur le terrain. Pourtant, ce sont les Ulstermen qui ont refroidi l’ambiance, d’entrée, avec l’essai de Timoney, malgré la grosse chaleur ambiante. C’est donc logiquement qu’un premier rayon de soleil est apparu, piquant la défense nord-irlandaise, après un show de Jauneau et une passe au cordeau de Sowakula (énorme toute la partie) pour son compatriote, Yato. Belleau transformait ce premier essai et les Jaunards allaient prendre les devants comme jamais (7-5).

 

D’abord par le pied de l’ouvreur local, puis par le puissant Sowakula (énorme, je vous dis !) inscrivant le deuxième essai des Clermontois qui menaient 20-7, juste avant la pause, avant que Timoney ne recasse l’ambiance avec son doublé, sur le fil (20-14). On pouvait craindre alors le pire pour le second acte.

 

Il n’en a rien été. Au contraire. Un cinglant 33-0, comme on n’avait pas été habitué, depuis l’ère Cotter, avec cinq nouveaux essais, dont un doublé de Sowakula (énorme, je vous l’ai dit ou pas ?) et de Yato (élu généreusement homme du match, alors que son compatriote a fait tout le boulot), Newsome, Simmons et Jurand complétant la marque, ce dernier inscrivant un huitième essai, sur le fil, alors que la défense auvergnate venait de sauver héroïquement son en-but depuis dix minutes intenses que les Nord-Irlandais l'assiégeaient.

 

Si ça, c’est pas un changement de mentalité, c’est au moins une belle métamorphose. Clermont est encore en vie en Challenge Cup, les derniers Français, et ira défier les requins Sud-Africains, grands favoris, à Londres, début mai. J’attends de voir, à Bordeaux, dimanche prochain, si cette performance n’’était pas qu’un effet de leur tenue de camouflage.

 

Gloucester  Ospreys       23-13

Sharks  Édimbourg         36-30

Trévise  Connacht          39-24

 

Dernier carré

 

Sharks – Clermont   (à Londres)

Gloucester – Trévise

 

Les demi-finales auront lieu le week-end des 3, 4 et 5 mai 2024

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi féminin continue avec le retour du TOP 14

 

L’avant-dernière journée du tournoi enverra nos Affamées à Cardiff pour s’offrir une vraie finale, la semaine suivante, à Chaban-Delmas. Un Crunch pour un Grand-chelem !

 

En parallèle, nos bonhommes délaisseront la Coupe d’Europe pour retrouver leurs pénates dans leurs clubs et les casse-têtes qui vont avec. Car rien n’est joué dans le championnat, dix points seulement séparent le troisième du douzième.

 

Au programme* de la 4ème journée du VI Nations féminin

Samedi 20 avril à 15h15 :  Angleterre – Irlande

    à 17h45 :            Italie – Écosse

 

Dimanche 21 avril à 16h15 :  Pays de Galles – France

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

Au programme* de la 21ème journée de TOP 14

Samedi 20 avril à 15h :           CastresLa Rochelle

à 17h :          OyonnaxRacing 92

    Stade FrançaisBayonne

    PauMontpellier

    PerpignanLyon

   à 21h05 :               ToulonToulouse

 

Dimanche 21 avril à 21h05 :           BordeauxClermont

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#VINATIONS #FRAITA #XVdefrance #Italie #Féminin #Paris #Olympique

 

7 avril 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°565

LE VENT A TOURNÉ / 

 

CHAMPIONS CUP... Huitièmes        Stormers – La Rochelle          21 – 22

Alldritt sonne la charge

Un quart soufflé aux Boks

 

Un ouragan s’est abattu sur les Stormers, samedi après-midi au Cap, comme il avait soufflé la victoire à ces mêmes Maritimes, au même endroit, au mois de décembre dernier, pour le compte de la deuxième journée, après que les Rochelais avaient dominé la rencontre.

 

Souvenez-vous*, ce scénario fou et cette pénalité, obtenue sur le fil, exactement au même endroit du terrain et que Libbok passait héroïquement pour l’emporter d’un point. Encore ! comme lors de ce quart de finale de coupe du monde cruel sur lequel je ne reviendrai pas, tant la blessure est encore vive dans ma mémoire.

 

Mais ce samedi, le vent, qui a soufflé fort sur toute la partie, a fini par tourner et pousser le coup de pied de Libbok, sur l’essai de dernière minute de Hartzenberg, largement à gauche des perches. Un coup de vent comme un coup du destin qui allait rendre aux Français le quart de finale qu’on leur avait volé.

 

La boucle est bouclée, mais moi, je n’ai pas fini de l’ouvrir.

 

Parce que ce huitième de finale au DHL Stadium nous a offert un combat intense et plein de suspense entre deux formations composées de nombreux internationaux. Autrement dit, nous avons eu droit à une véritable revanche du quart perdu au Stade de France, dans un scénario aussi fou mais complètement inversé.

 

Dominés, agressés, provoqués d’entrée, les Rochelais ont fait le dos rond durant vingt bonnes minutes, encaissant miraculeusement seulement deux pénalités de Libbok, avant de perdre pied et la tête, Skelton laissant ses coéquipiers dix minutes à quatorze, le temps pour Jantjies d’inscrire un essai splendide sous les poteaux, derrière une percée magnifique de Libbok et un numéro de passe-passe de Willemse.

 

Menés 13-0, à la pause, puis 16-0, au retour des vestiaires, après une nouvelle faute dans un ruck, les Maritimes ont redressé la barre et mis le cap sur la reconquête, portés par des avants valeureux, emmenés par leur capitaine et fer de lance, Alldritt, enchaînant les séquences de pick and go jusqu’à passer la ligne par le jeune pilier Penverne.

 

Il soufflait soudain comme un vent de révolte sur les Boks !

 

Hastoy s’appliquait sur la transformation et la pénalité suivante, obtenue sur une mêlée conquérante retrouvée, pour revenir à 16-10. Les Stormers allaient passer un sale mauvais quart d’heure. Les avants suppléants, Boudehent, Lespiaucq, Sclavi et Kadouri pesèrent de tout leur poids, dans de nouvelles séquences de jeu au ras, qui poussèrent à la faute leur adversaire et finirent par envoyer Alldritt à dame, en supériorité numérique, renversant le score de la rencontre, pour la première fois (16-17).

 

Si les Sud-Africains réagirent par Willemse, échappant à de nombreux plaquages, son essai fut justement refusé pour un en-avant évident dans le ruck précédent. Rien ne voulait décidément leur sourire, contrairement aux Français qui inscrivirent leur troisième essai, par Sclavi, derrière un ballon porté. Mais la transformation manquée par Hastoy laissait encore un espoir aux locaux, à dix minutes du terme.

 

La fin vous la connaissez, dans un nouveau rebondissement…

 

Les Stormers revenaient à quinze, tandis que le Sud-Africain des Maritimes, Lleyds, laissait ses coéquipiers terminer le match à quatorze, dans un suspense insoutenable où les Rochelais subissaient les assauts des locaux avant de céder, sur le fil, sur l’essai de Hartzenberg, servi impeccablement au pied par Libbok, qui aurait pu être l’homme du match, finalement malheureux sur sa transformation…

 

Le vent a fait le reste.

 

 

(*) Samedi 16 décembre 2023, les internationaux rochelais ont revécu le cauchemar du quart de finale de coupe du monde, mourant à un point, au coup de sifflet final, face à des Boks qui semblent, décidément, marcher sur l’eau après que les Maritimes leur ont longtemps mis la tête dessous. Le champion d’Europe en titre a subi, une nouvelle fois, la foudre d’un arbitrage décisif (je ne dis pas injuste, mais juste conséquent). Menant 14-27, à quatre minutes du terme, après l’essai d’Hastoy qui augurait d’un meilleur sort, l’arbitrage vidéo décida de sanctionner Sclavi pour un coup de tête en amont, annulant l’essai contre carton jaune + pénalité qui amènera l’essai de la gagne derrière une penaltouche + la transformation de Libbok, sur le fil. Il n’aura finalement servi à rien de mener toute la partie avec brio, après les essais de Kerr-Barlow et de Tanga, en début de chaque période. À la fin, c’est toujours l’arbitre qui a raison, à chercher et trouver des poux dans la tête du jeu de nos Tricolores. Tant que les Sud-Africains n’en ont pas, le jeu et la victoire restent sains, les Stormers laissant les Maritimes à la traîne dans une poule qui ne veut décidément pas leur sourire. [Les Brèves d’Ovalie, Édition n°549]

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bordeaux  Saracens    45-12       L’UBB, le vent en poupe

 

Samedi, en fin d’après-midi, à Chaban-Delmas, les Girondins de Bègles nous ont offert un festival d’art et d’essais, une fois la machine offensive réglée, les occasions manquées, les essais refusés (cinq) et l’arrogance anglaise matée.

 

Trois doublés, à partir de la 37ème minute de jeu, signés Garcia (suppléant heureux de Jalibert, finalement forfait), et les jeunes feux-follets Depoortere et Bielle-Biarrey, pour une fessée monumentale contre les triples champions d’Europe, menés 45-0 avant de sauver l’honneur, par deux fois, en fin de rencontre (Lewington, Willis).

 

Deux essais cadeaux, offerts par les Sarries à Garcia puis au petit Louis, quatre autres collectifs, servis par des avants conquérants, forts en mêlée, et des trois-quarts relanceurs et décisifs, comme Buros et Penaud, sans oublier la charnière Lucu-Garcia aux manettes des offensives.

 

De bon augure avant le prochain quart de finale, toujours à la maison, contre d’autres Rosbifs.

 

Toulouse  Racing 92    31-7       100% tou-lou-sain… ou presque !

 

Dans cette confrontation 100% tricolore, le champion de France a imposé sa loi aux Racingmen, dimanche après-midi, à Ernest-Wallon, dans une rencontre néanmoins très disputée et contrariée par le vent et les blessures, surtout du côté francilien avec les sorties prématurées de Kolisi puis son remplaçant Diallo, ainsi que Natuivi. De mauvais augure, déjà que la pépite Le Garrec avait déclaré forfait !

 

Avec une première mi-temps maîtrisée, malgré un vent contre, les Toulousains ont pris les devants d’entrée, avec un essai de Mauvaka, avant de conclure leur domination, bien orchestrée par la charnière retrouvée, Dupont-Ntamack, par un second, signé Lebel. Seul point négatif, la botte de Kinghorn en échec sur chaque transformation.

 

Menant seulement 10-0, à la pause, le retour des vestiaires sera plus compliqué, malgré le vent avec, dû à une défense intraitable du Racing contrariant les velléités des locaux mais incapables de bonifier le moindre bon ballon récupéré par un Joseph très actif et relancé par un Fickou en grande forme. Beaucoup d’approximations de part et d’autre, dans un second acte finalement brouillon où Costes parviendra à trouva la faille pour le troisième essai et Kinghorn, les perches pour assurer la victoire, avec un 24-0 à, dix minutes du terme.

 

Les Racingmen sauveront l’honneur, en fin de match, par leur vétéran Ben Arous, quand Roumat ajoutera le quatrième essai des Toulousains, sur le fil, histoire de préserver leur moyenne.

 

Le quintuple champion d’Europe a gagné le droit de revenir en quart, dans son antre, pour affronter un autre champion d’Europe anglosaxon.

 

Bulls  Lyon    59-19       Un Lou pris à la gorge

 

À Prétoria, les Lyonnais n’ont existé que dix minutes face aux Sud-Africains avant de subir les charges des Bulls qui les ont piétinés pour inscrire neuf essais, dont deux en infériorité numérique, ne laissant que des miettes aux visiteurs français, dépassés dans tous les secteurs de jeu.

 

Le Portugais Page-Relo pourra se targuer d’avoir inscrit le premier essai du Lou, en première période, avant que son équipe ne prenne l’eau. Tandis que l’essai de pénalité et celui d’Abrahams ne seront que des cadeaux souvenirs à emporter dans leur grosse valise.

 

Harlequins  Glasgow       28-24

Exeter  Bath                    21-15

Leinster  Leicester           36-22

Northampton  Munster   24-14

 

Tableau final

 

                                     Toulouse – Exeter         vs     Bordeaux – Harlequins

                                  Leinster – La Rochelle   vs    Northampton – Bulls

 

3 clubs français contre 3 anglais, un irlandais et un sud-africain. Toulouse et Leinster grands favoris.

 

 

Les huitièmes de la Challenge Cup, en bref…

 

Clermont  Cheetahs    27-22       Des hauts et des bas

 

Les Jaunards se sont encore fait peur, samedi après-midi, au Michelin, après avoir dominé un premier acte, toutefois brouillon. Un premier essai, d’entrée, avait pourtant donné le ton d’une détermination et d’un jeu débridé alléchant, Jurand concluant une action somptueuse sur son aile, Belleau transformant en coin. Mais cela semblait trop facile pour les locaux, habitués à un jeu poussif, et qui sont retombés dans leurs travers, enchaînant maladresses et précipitations. Il faudra attendre les dernières minutes de la première période pour voir un éclair de Darricarrère. Comme un ouvreur, le trois-quarts centre ajustait une transversale pour Delguy qui n’avait plus qu’à filer à dame. Après la sirène, les hommes d’Urios ajoutaient un troisième essai, derrière une penaltouche et un fameux ballon porté par Frourcade dans l’en-but, pour mener 22-3, à la pause.

Au retour des vestiaires, la domination était toujours locale, mais stérile jusqu’à l’entrée tonitruante de Jauneau qui dynamisait l’attaque et concluait une action qu’il venait de déclencher, nous faisant oublier les points laissés en route par Belleau (deux transformations et deux pénalités dont une non tentée au pied des poteaux qui auraient dû mettre les Cheetahs à plus de 40 points).

 

Mais voilà, les Sud-Africains du vieux Pienaar allaient faire passer un mauvais quart d’heure aux Jaunards et leurs supporters. Trois essais, en dix minutes et en supériorité numérique, après le carton jaune contre Fourcade, allaient relancer la partie et nous faire revivre une fin très compliquée. Heureusement, les locaux tiendront bon pour le plus grand soulagement du public du Michelin. Mais il s’en est fallu de peu d’une nouvelle déconvenue.

 

Les Auvergnats retrouveront les Irlandais de l’Ulster qui se sont imposés en terre héraultaise.

 

Montpellier  Ulster    17-40       Au sabordage !

 

Dimanche après-midi, dans son antre du GGL Stadium, les Montpelliérains ont complètement sabordé une partie qu’ils avaient pourtant en mains, en première période, menant 17-7, à la pause, après deux essais opportunistes, de Willemse puis d’Eymeri, très bon à la charnière, associé à Foursans-Bourdette.

 

Privés de leurs cadres (Carbonel sur le banc), les Cistes semblaient tenir tête aux Ulstermen, n’encaissant qu’un seul essai avant la pause. Mais l’indiscipline va coûter cher aux hommes de Collazo, en la personne de Willemse (auteur du premier essai), coupable d’un tête-contre-tête contre le marqueur nord-irlandais (Addison), dès le retour des vestiaires, lui valant un carton rouge. Le MHR va payer cash son infériorité numérique sur la penaltouche suivante, Balloucoune concluant le deuxième essai britannique (17-12).

 

Résistant jusqu’à l’heure de jeu, et pénalisés en mêlée, privés de leur poutre, les Montpelliérains allaient craquer à nouveau, encaissant un nouvel essai (Wilson) et deux nouveaux cartons jaunes (Verhaeghe et Karkadze), pour jouer dix minutes à douze contre quinze, le temps de sombrer définitivement.

 

Cinq essais à rien dans un second acte cauchemardesque et une élimination logique des Cistes qui n’ont apparemment pas su garder leur sang-froid.

 

Gloucester  Castres    30-25       Bis repetita

 

Après leur lourde défaite, en poule (35-5), contre ces mêmes Anglais, les Castrais n’ont pas plus trouvé la solution, vendredi soir à Gloucester, dans ce match couperet qui avait pourtant bien démarré avec cet essai d’entrée de Dumora auquel a aussitôt répondu Mercer, avant que May puis Llewellyn n’enfoncent le clou et ne corsent l’addition, à la pause (21-10).

 

La seconde période sera à l’avantage des visiteurs, mais n’aura pas suffi aux Tarnais pour combler les onze points de retard, plus maladroits et indisciplinés que leurs adversaires, pourtant corrigés par la botte de Popelin, et dont la défense a fini par céder deux fois, en fin de partie, avec les essais, sur le tard, de Zarantonello et Raisuqe.

 

Le CO peut avoir des regrets d’avoir manqué sa première mi-temps, il peut surtout se concentrer sur le TOP 14 pour tenter de décrocher un billet pour d’autres phases finales.

 

Édimbourg  Bayonne    33-15       Avec panache et regrets

 

Mener 15-12, à la cinquantième minute de jeu, dans l’’enceinte de Murrayfield, face à des internationaux écossais, c’était trop beau pour durer, cette équipe basque remaniée a déchanté, en infériorité numérique, après le carton jaune contre Lestrade, encaissant trois essais, coup sur coup, faisant oublier le magnifique doublé de Spring et l’exploit qui se profilait devant elle.

 

Cinq essais dans la musette, une issue sévère tant les hommes de Patat ont rivalisé, même sans Lopez. Comme pour les Castrais, il ne reste plus, aux Bayonnais, que de se concentrer sur l’objectif de leur saison : le maintien, d’abord, le TOP 6 selon, dans un TOP 14 aussi serré que périlleux.

 

Pau  Connacht     30-40       La Section finit par craquer

 

Dimanche, en fin d'après-midi, au stade du Hameau, l'équipe paloise, légèrement remaniée, n'a pas tenu la longueur face à l'expérimentée irlandaise, emmenée par Bundee Aki. Après avoir répondu, à chaque fois, aux essais adverses, par le puissant Zegueur, auteur d'un doublé, les locaux ont pris le devant par le pied de Simmonds pour mener 20-12, à la pause.

 

Le second acte démarrera de la même manière, Fisi'ihoi répondant à l'essai de Bolton, avant de voir les Palois craquer rapidement et voir les Irlandais remonter à grande vitesse au fil de nouveaux essais, avant de les dépasser logiquement, sans pouvoir réagir. Pourtant, à une minute de la fin, il n'y avait que trois points de retard. Le sixième essai, doublé de Prendergast, aura raison de leur impuissance.

 

Il n'y aura donc qu'un seul représentant français en quart de finale de Challenge Cup.

 

Trévise  Lions       27-17

Ospreys  Sale       23-13

Sharks  Zèbre       47-3

 

Tableau final

 

                               Sharks – Édimbourg          vs        Clermont Ulster

                               Gloucester – Ospreys        vs        Trévise – Connacht

 

Vous aurez remarqué la répartition parfaite des clubs entre les 8 nations engagées : un Français, un Anglais, un Irlandais républicain, un Nord-Irlandais, un Écossais, un Gallois, un Italien et un Sud-Africain. Une première ! Sharks et Gloucester, grands favoris.

 

 

La semaine prochaine…

 

La Coupe d’Europe au masculin et le Tournoi au féminin

 

Le Tournoi des VI Nations de ces dames revient sur le devant de la scène, pour sa troisième journée et pour concurrencer les quarts de finales européens de ces messieurs.

 

Une confrontation qui ne manquera pas de piquant, à Jean-Bouin, dimanche après le déjeuner, entre nos Affamées, en quête d’un match référence, et des Italiennes sans complexes, après leur victoire à Dublin.

 

Un week-end de rugby mixte aux affiches alléchantes, à ne pas manquer.

 

Au programme* de la 3ème journée du VI Nations féminin

Samedi 13 avril à 15h15 :        Écosse – Angleterre

    à 17h45 : Irlande – Pays de Galles

 

Dimanche 14 avril à 13h30, à Paris :            France – Italie

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

Au programme* des quarts de Champions Cup

Samedi 13 avril à 16h :  BordeauxHarlequins (France TV)

à 18h30 :                    Leinster – La Rochelle

à 21h :                      Northampton – Bulls

 

Dimanche 14 avril à 16h :          ToulouseExeter (France TV)

 

Au programme* des quarts de Challenge Cup,

Vendredi 12 avril à 21h :             Gloucester – Ospreys

 

Samedi 13 avril à 13h30 :  ClermontUlster (France TV)

Sharks – Édimbourg

 

Dimanche 14 avril à 13h30 :                Trévise – Connacht

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

#Championscup #DHLStormers #Larochelle #Rugby #Europe #vent #huitième #quart

31 mars 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°564

DU RUGBY-BOULGA / 

 

VI NATIONS (F)... 2è journée              Écosse – France         5 – 15

L'éclair de Kelly, drôle de dame !

Du tournis et des haut-le-cœur

 

Il n’est pourtant pas si loin le temps où nos « Affamées » nous ont mis l’eau à la bouche avec une recette gourmande composée d’efficacité, de culot et de pragmatisme qui leur avait permis, à l’automne dernier, de croquer les Black Ferns au premier tournoi WXV.

(lire ici >>)

 

Depuis le début du tournoi, je ne sais pas ce qu’il se passe en cuisine, mais la préparation des matches laisse à désirer tant le goût du jeu de nos Tricolores devient insipide et sans consistance au fil des rencontres, jusqu’à sentir mauvais, samedi après-midi, à Édimbourg.

 

D’accord, le premier match a été enfilé comme des petits fours ragoûtants et bien salés, la faim aidant, face à une faible équipe irlandaise et malgré un arrière-goût de franchement pas frais. On s’était dit, souvenez-vous, dimanche dernier : « on va corriger les imperfections de la recette, on fera mieux en Écosse. »

 

Pouah ! C’est quoi ce rugby-boulga ?

 

Des fulgurances, il y en a eu, samedi, au Hive Stadium, à nous donner le tournis, même. Merci Romane ! Quelles percées, à chaque entame de période, qui méritaient mieux que de mourir devant, dehors ou dans l’en-but, faute de soutien, de choix judicieux ou d’application. Toutes ces actions gâchées, pour trois malheureux points à la pause, quand il a suffi d’une seule occasion aux Écossaises pour franchir la ligne et inscrire le premier essai de la partie (5-3).

 

C’était donner de la confiture au Chardon !

 

Le second acte sera aussi indigeste malgré deux beaux essais à se mettre sous la dent. Après une mi-temps de déconfiture, aux fraises, nos Bleues ont ajouté un éclair de trois-quarts qui, au lieu de finir chocolat, comme les précédents, a envoyé la benjamine, Kelly Arbey, à dame. Puis, elles ont continué à touiller leur mélange de jeu écœurant en y incorporant des touches caviardées et des saucisses toulousaines ou blagnacaises, jusqu’à nous faire monter la moutarde au nez, à voir le XV du Chardon à l’assaut de l’en-but français.

 

Heureusement, la défense a tenu bon. Point fort des Tricolores. Mieux, Émeline Gros, fraîchement entrée, a salé la note, avec un essai en force, après la sirène et une longue séquence de charges des avants, donnant un peu plus de saveur à la victoire des « Affamées » qui, je ne sais pas vous, mais moi, a fini par me couper l’appétit.

 

La réception des Italiennes dans quinze jours promet d’autres crampes d’estomac, si on ne change pas de cuisto d’ici là.

 

En attendant, ce XV de France devrait se mettre au jeûne.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Angleterre  Pays de Galles    46-10      

Irlande  Italie                        21-27       

 

Les Red Roses toujours aussi éclatantes

 

26ème victoire d’affilée, cela en dit long sur la suprématie des championnes en titre dans le rugby mondial, en attendant la coupe du monde, chez elles, l’an prochain.

 

À la maison, à Bristol, les Anglaises n’ont fait qu’une bouchée des Galloises, après leur avoir laissé poliment les trois premiers points. Maud Muir, Zoe Aldcroft, Hannah Botterman puis Lark Atkin-Davies ont validé le bonus offensif en une première période à sens unique (24-3). Au retour des vestiaires, même sanction, Elie Kildunne y est allée de son doublé, laissant Abby Dow et Rosie Galligan finir le travail quand Keira Bevan sauvait modestement l’honneur.

 

Autant dire que nos Affamées ont intérêt à aiguiser leur appétit pour espérer manger ce XV de la Rose sans se piquer.

 

Dimanche après-midi, à Dublin, la Squadra Azzura est allée chercher une première victoire bonifiée après avoir été punie d'entrée par un essai de pénalité. S'appuyant sur la force de leurs avants, les Italiennes ont marqué deux fois avant la pause, par Vittoria Vecchini sur ballon porté, puis Valéria Fédrighi en puissance pour mener 7-15 à la pause. Au retour des vestiaires, la talonneuse transalpine y est allée de son doublé, toujours en force, après une percée de D’Inca (7-22), Sa vis-à-vis celte, Neves Jones, lui répondait aussitôt sur un ballon porté pour une fin de match disputée. L'ailière Aura Muzzo s'y prenait à deux fois pour qu'on lui accorde l'essai du bonus offensif, quand son homologue en face, Katie Corrigan, interceptait le cuir, sur le fil, pour arracher le sien de bonus, mais défensif.

 

Cl. : 1-Angleterre, 10 pts (+84) – 2- France, 9 (+31) – 3-Italie, 5 (-42) 
         4-Écosse, 4 (-8) – 5-Irlande, 1 (-27) – 6- Pays de Galles, 1 (-38) 

 

 

La 20ème journée de TOP 14, en gros…

 

La Rochelle (5)  Oyonnax (14)   40-21 (6 essais à 3 : Berjon(x2), Latu(x2), Daunivucu, Jegou / Bouraux, Mafi, Cassang)

 

Montpellier (13)  Stade Français (1)  10-12    (1 essai à 0 : Tolofua / 3 pénalités et un drop de Segonds)

 

Toulouse (2)  Pau (7)     31-29   (5 essais à 4 : Chocobares, Mauvaka, Meafou, Lebel / Gailleton, Attissogbe(x2), Roudil)

 

Racing 92 (3)  Clermont (11)   26-10     (3 essais à 1 : Arundell, Tedder, Imhoff / Dessaigne)

 

Perpignan (9)  Castres (8)   43-12    (7 essais à 2 : Verdedamu(x2), Van Tonder, Ruiz(x2), Mcintyre / Maravat, Hulleu)

 

Lyon (12)  Bordeaux (6)      27-10     (3 essais à 1 : Kpoku, Couilloud, Niniashvili / Samu)

 

Bayonne (10)  Toulon (4)    10-46    (1 essais à 4 : Iturria / Paia'aua, Alainu'uese, Serin, Fainga'anuku)

 

Une voiture balai, un peloton complètement yoyo et une double échappée

 

Pour faire un rapide tour de France de notre championnat, à six journées de la fin de sa saison régulière, voici comment on peut résumer la situation, sans doute inédite :

 

À l’arrière de la course, Oyonnax semble avoir décroché pour de bon, non sans donner des coups de pédale d’orgueil pour rester digne dans la défaite. Avec 12 longueurs de retard sur Montpellier, la remontada semble sportivement impossible, tant les enjeux de leurs futurs adversaires sont cruciaux.

 

Une remontada qui a été stoppée nette, au GGL Stadium, pour les Montpelliérains, surpris par un leader, lui, inarrêtable, très solide en défense et opportuniste, avec un Segonds décisif, une botte secrète suffisante pour punir l’indiscipline adverse. Paris s’échappe avec un champion aussi béni que lui sur les talons.

 

Car les Toulousains se sont fait peur, à Ernest-Wallon, samedi soir, face à des Palois joueurs et adroits. Menés jusqu’à la dernière minute, après une course-poursuite folle, les hommes de Mola ont arraché la victoire sur le fil, par un essai de Lebel. Un exemple d’équipe solide mentalement et efficace. Pas comme les Clermontois au creux d’un peloton en yoyo permanent.

 

Au Paris-la-Défense Arena, les hommes d’Urios ont manqué une belle occasion de recoller au TOP 6, tant ils ont dominé la rencontre, vendangeant autant d’essais que de points au pied d’un Belleau fébrile, et subissant des contres heureux des locaux, pour repartir fanni au compteur et voir les Catalans leur passer devant.

 

Car Perpignan, longtemps relégable, revient de loin, signant une troisième victoire consécutive, avant de recevoir à nouveau et assoir confortablement son maintien face à un concurrent direct : Lyon. Les Castrais (la tête à l’Europe ?) n’ont existé qu’une demi-heure, samedi, à Aimé-Giral, avant de prendre la foudre catalane et laisser à leur hôte un précieux bonus offensif.

 

Les Lyonnais sont prévenus et armés pour un match de barrage qui ne dit pas son nom, après leur victoire cruciale, à Gerland, samedi, face à un Bordeaux légèrement remanié et déstabilisé, Europe oblige… heureusement.

 

Bayonne a glissé vers le bas du peloton après sa déconvenue à domicile, la première de la saison (même si la rencontre était délocalisée à Anoeta), tandis que les Varois se sont hissés devant, au cœur du TOP 6, à la force d'une prestation majuscule et bonifiée. 

 

En résumé, au classement : deux leaders en échappée (les deux Stades, Français et Toulousain), un peloton étriqué de onze équipes, yoyotant entre TOP 6 et maintien, et une voiture balai (Oyonnax).

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

La Coupe d’Europe s’impose !

 

Le Tournoi féminin et le TOP 14 se reposent, le temps d’un tour d’Europe sud-africané entre les 16 meilleures équipes de la grande et la petite coupe des champions.

 

Sur 10 de nos clubs français qualifiés, répartis équitablement entre les deux compétitions, 4 seulement défendront à domicile leurs chances de monter dans un quart. Ce qui est sûr, c’est qu’il y en aura au moins un entre Toulouse et le Racing. Bordeaux et La Rochelle ont le talent pour l’accompagner, tout comme, en Challenge Cup, Clermont et Montpellier devraient assurer, respectivement au Michelin et au GGL Stadium.  

 

Au programme* des huitièmes de Champions Cup

Vendredi 5 avril à 21h :             Harlequins – Glasgow

 

Samedi 6 avril à 13h30 :                             Bulls – Lyon

à 16h : Stormers – La Rochelle (France TV)

  Exeter – Bath

à 18h30 :               Bordeaux – Saracens

à 21h :                 Leinster – Leicester

 

Dimanche 7 avril à 13h30 :           Nothampton – Munster

à 16h :   Toulouse Racing 92 (France TV)

 

Au programme* des huitièmes de Challenge Cup,

Vendredi 5 avril à 21h :              Gloucester – Castres

 

Samedi 6 avril à 13h30 :  Clermont – Cheetahs (France TV)

à 18h30 :                       Trévise – Lions

à 21h :                         Opreys – Sale

    Édimbourg – Bayonne

 

Dimanche 7 avril à 13h30 :               Montpellier – Ulster

à 16h :                       Sharks – Zèbre

à 18h30 :                      Pau – Connacht

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

#SIXNATIONS #ECOFRA #Rugby #XVdeFrance #Lesbleues #Feminines #Ecosse #rugbyboulga

24 mars 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°563

EN BAISSER DE RIDEAU "BONNE FEMME" /

 

VI NATIONS (F)... 1ère journée              France  Irlande   38 – 17

Pauline Bourdon donne le ton

Ou comment embrasser le jeu... avec retenue

 

Pour la quatrième année consécutive, les Féminines du XV de France accaparent les projecteurs du Tournoi après la compétition de ces messieurs pour ne plus être dans l’ombre de leur enjeu. Ça, c’est ce que l’on veut nous faire croire. Mais la réalité hypocrite est bien de faire de ce tournoi de seconde zone d’intérêt une compétition à part, comme il existe « encore » les jeux paralympiques.

 

Car il ne semble toujours pas d’actualité, au comité international olympique, de mélanger les genres, de réunir les différences, comme les sexes, dans une même et plus longue manifestation, une même et plus grande fête. Pourtant, il suffirait d’imposer les choses. Le handicap ne pourrait-il être appelé « contrainte » d’une catégorie, comme il en existe déjà dans chaque discipline olympique (le poids, par exemple, en sport de combat) ?

 

Ce tournoi de Dames, ne pouvait-il pas continuer à s’insérer dans la même période que celui des Hommes, tantôt en lever de rideau, comme l’avaient déjà expérimenté les Britanniques, tantôt en solo, pour les grandes affiches, avec des semaines de repos alternées. On y était presque, avant la Covid, il suffisait d’imposer la chance de voir nos Bleues au Vélodrome ou au Stade de France. Et puis World Rugby a réglé la question.

 

Les « bonnes femmes » joueront après. Point.

 

Cela étant dit, passons à ce qui nous préoccupait (ou pas, tant les forces étaient inégales), samedi après-midi, au Mans, dans un stade Marie-Marvingt aux 25000 places à moitié vendues.

 

Nos Bleues ont parfaitement démarré leur tournoi, comptablement, décrochant aisément un bonus offensif (au score inversé des "mecs", vous avez remarqué ?), face à des Irlandaises combatives mais loin du niveau de jeu de leurs homologues masculins, champions en titre.

 

D’un point de vue sportif, la victoire de nos Affamées nous a laissé sur notre faim, non pas d’essais marqués (on a été gâté) mais de maîtrise et de panache que le XV de départ promettait, avec la vitesse et la fougue du triangle arrière, composé d’Émilie Boulard, Marine Ménager et la jeune Kelly Arbey. Beaucoup trop de maladresses, de précipitations et de mauvais choix ont rendu la partie compliquée, malgré ce premier essai de Pauline Bourdon dès la troisième minute, derrière un maul qui sera la clé de ce match d’ouverture.

 

Il faudra attendre une demi-heure avant de voir une action d’envergure et le second essai, en bout de ligne, conclu par Marine. Menant 17-3, à la pause, grâce à une pénalité supplémentaire de Lina Queyroi, les Bleues allaient s’en remettre à leur paquet d’avants, imposant et dominateur, à l’image d’une Madoussou Fall, puissante et décisive, auteure du troisième essai, dès le retour des vestiaires. Agathe Sochat, puis sa suppléante au talon, Élisa Riffonneau, planteront ensuite deux nouvelles banderilles dans le dos de la défense celte, derrière des mauls bien montés.

 

Les Irlandaises parviendront à surprendre la défense tricolore, par deux fois, en fin de match, sans grande conséquences, au contraire, faisant prendre conscience au staff du XV de France les secteurs de jeu à travailler pour espérer arriver au top en baisser de rideau, face aux tenantes du titre, et numéro un mondiale, les Red Roses.

 

Au moins, samedi, le voile des imperfections a été levé.

 

(*) Les rideaux "bonne femme" sont des rideaux courts retenus par une embrasse.

 

Les autres matches, en bref…

 

Pays de Galles  Écosse      18-20      

Italie  Angleterre              0-48       Le Chardon et les Red Roses, ça pique !

 

Samedi après-midi, les Écossaises ont surpris les Galloises dans leur antre d’Arms Park. Une première depuis 2004. Plus agressives, d’entrée, elles ont marqué le premier essai sur un cadrage débordement de Grant avant que Beivan ne réduise la marque au pied pour revenir à 6-10, à la pause. Rebelote en seconde période, c’était au tour de Llyod d’enfumer la défense locale pour s’envoler au score (6-17). Mais le retour des Diables Rouges n’est pas qu’une réalité masculine. À force de courage et portées par leur public, les Galloises ont poussé jusqu’à marquer deux fois, par Tuipulotu puis Callender, au bout du temps réglementaire. Malheureusement, la transformation manquée de George privait les locales de l’égalisation.

 

L’Écosse, c’est du sérieux, les Tricolores sont prévenues avant de s’y rendre samedi prochain.

 

Dimanche après-midi, à Parme, la machine anglaise n’a pas fait dans la dentelle, roulant et compressant la Squadra Azzura, combattive mais archi dominée, inscrivant six essais à rien, en une heure (0-36) – Botterman et Ward, en première mi-temps, Atkin-Davies, Kildunne, Rowland, Mckenzie-Carson en seconde – avant de faire tourner et relâcher l’accélérateur, sans pour autant laisser entrer les Italiennes une fois dans leur en-but. Bien au contraire, les Red Roses continuent de piquer, même à 13 contre 15, en ajoutant deux nouveaux essais par Kildunne, pour son doublé, et Powel, après la sirène. Seul bémol, ces deux cartons dont un rouge qui pourrait handicaper les championnes en titre pour la suite.

 

Cl. : 1-Angleterre, 5 pts (+48) – 2- France, 5 (+21) 3-Écosse, 4 (+2) –
         4- Pays de Galles, 1 (-2) – 5-Irlande, 0 (-21) 6-Italie, 0 (-48)

 

La 19ème journée de TOP 14, en bref…

 

Toulon (5)  Montpellier (13)    54-7      Mayol euphorique

 

Samedi, en ouverture de cette 19ème journée, les hommes de Mignoni ont imposé leur loi et une correction aux Montpelliérains, sous un soleil et devant un public, tous deux radieux.

 

Emmenés par une charnière britannique internationale inspirée, White-Biggar, les trois-quarts varois ont fait parler leurs cannes, dans des mouvements tranchants qui ont laissé la défense héraultaise sur place. Dréant, Paia’aua et Villière ont inscrit les trois essais du bonus offensif en première mi-temps quand les avants Du Preez et Rebbadj ont remis une couche au retour des vesitaires, avant que Paia’aua n’y aille de son doublé et Jaminet du huitième essai.

 

Simmonds sauvera l’honneur des siens dans un non-match des Cistes. Toulon s’installe dans le TOP 6 quand Montpellier revient dans la zone relégable.

 

Oyonnax (14)  Perpignan (x)    14-15     Les Oyomen s’enfoncent un peu plus

 

Oyonnax a manqué sa dernière chance de réduire l’écart avec un concurrent direct au maintien. Cette nouvelle défaite à domicile signe son arrêt de mort dans l’élite du rugby national, un pied et un orteil en PRO D2.

 

Trop indisciplinés, les Oyomen n’ont pas réussi à conserver leur avance à la pause (14-8), après deux essais signés Durand et Godener, quand les Catalans avaient répondu entre les deux par Veredamu. Mais le second acte, aussi brouillon que le premier donnera raison aux visiteurs, avec l’essai et la transformation de la gagne, par Crossdale et Mcintyre. Un gros coup pour les hommes d’Azéma qui sortent de la zone rouge, à deux longueurs des Montpelliérains et treize des Aindinois.

 

Castres (7)  Racing 92 (4)    21-23      Un Racing de haut vol

 

Dominés, indisciplinés, avec quatre cartons jaunes, les Racingmen l’ont tout de même emporté, sur le fil, dans un match fou au goût amer de la défaite pour les Castrais.

 

Deux essais, en cinq minutes, ont suffi pour surprendre les locaux, en première période, et offrir une avance à la pause aux visiteurs. Deux exploits des ailiers franciliens, Wade et Natuivi, quand Le Brun se contentait de sa botte pour réduire l’écart (6-20). La remontada sera compliquée pour les Tarnais, face à une défense coriace, mais pas impossible. Dominateurs devant, poussant leur adversaire à la faute, les hommes de Davidson finiront par passer la ligne, deux fois en cinq minutes, sur un essai de pénalité, puis une charge de Fernandez derrière ses avants, avant de passer devant, pour la première fois (21-20).

 

Mais une faute offrira la pénalité de la gagne au prodige du XV de France, Le Garrec signant la première victoire à l’extérieur du Racing depuis le mois de novembre et le derby parisien. De qui nourrir bien des regrets pour les Castrais, coupables d’un premier acte pas maîtrisé.

 

Clermont (10)  Pau (8)    31-28     Dur dur de s’imposer !

 

Surpris d’entrée par un essai de Gailleton, puis sur une interception d’Ezeala, les Clermontois ont réagi à chaque fois, avec détermination, par Lee, d’abord, puis Yato et Jurand, coup sur coup, juste avant la pause, pour mener 21-14.

 

Le second acte sera une réplique du premier, dans l’intensité et la course-poursuite entre les deux équipes, avec un nouveau cadeau des Jaunards, la passe hasardeuse de Fainga interceptée par Attissogbe, filant à l’essai. Heureusement, le talonneur suppléant va se rattraper en mobilisant plusieurs défenseurs sur une charge en bord de ligne, libérant l’espace pour Jauneau qui n’a plus qu’à ramasser le cuir et surgir dans l’en-but (31-21). Un quatrième essai libérateur, à l’heure de jeu, même si la fin de match restera tendue jusqu’à l’essai du bonus défensif pour Delhommel, à la limite d’être en touche.

 

Une bonne opération pour la Section qui aurait dû repartir avec une plus grosse valise, si les hommes d’Urios avaient été plus attentifs et appliqués. Que la saison va être longue pour Clermont, le cul entre deux chaises, à quatre longueurs du TOP 6 et cinq de la relégation.

 

Stade Français (1)  Lyon (12)    22-13      Paris reste le patron

 

Les Parisiens n’ont pas su concrétiser leur domination, ni être précis face aux perches, en première période, laissant les Lyonnais devant à la pause, grâce à la botte plus adroite de Berdeu (0-6). Il faudra attendre que Gabrillagues laissent ses coéquipiers à quatorze, pour que les hommes de Labit accélèrent et trouvent Étien en bout de ligne pour le premier essai maison. Cinq minutes plus tard, Habel-Kuffner doublait la mise et le leader prenait enfin les devants.

 

Seulement, c’était sans compter Couilloud, en embuscade, sur une chandelle parisienne qui était malencontreusement rabattue dans les pieds adverses et offrait une balle d’essai au demi de mêlée international. Avec la transformation de Jackson, Lyon repassait devant (12-13). Tout était à refaire.

 

Henry passait d’abord une pénalité précieuse, à dix minutes du terme, avant que Peyresblanques ne signe l’essai de la victoire, deux minutes plus tard, sur un ballon porté efficace.

 

Paris reste en tête quand Lyon repart sans rien, si ce n’est quelques regrets.

 

Bayonne (9)  La Rochelle (6)    13-12     Jean-Dauger reste imprenable

 

Il s’en est fallu de peu, samedi soir, que les Basques n’encaissent leur première défaite à domicile. Un poteau sur la pénalité d’Hastoy, en fin de partie, et Bayonne pouvait dire merci au destin.

 

Et ce n’est que justice tant les Rochelais ont attendu l’heure de jeu pour se discipliner et s’appliquer, subissant la loi de la botte de Lopez, après avoir encaissé un essai de Tatafu, en début de match. Menés 13-0, au retour des vestiaires, les Maritimes ont enfin trouvé la faille dans la défense basque, dans le dernier quart d’heure, par Canacoriet et Alldritt, jusqu’à cette pénalité d’Hastoy qui coûtera le match, l’ouvreur international était dans un mauvais jour avec un tiers de réussite au pied.

 

Bordeaux (3)  Toulouse (2)    31-28            L'UBB est de retour, Dupont aussi ! 

 

Dimanche soir, Bordelais puis Toulousains nous ont régalés avec une mi-temps somptueuse chacun. Les coéquipiers de la charnière Lucu-Jalibert retrouvée ont été en démonstration avec quatre essais dans le premier acte, envoyant les visiteurs au tapis et Ramos à l'infirmerie, blessé sur le premier essai de Moefana, par son coéquipier Akhi, dès les premières minutes. Tatafu, Penaud puis Buros enchaînaient derrière pour s'envoler au score 24-7, malgré l'essai en réaction de Willis, annonciateur d'une révolte à venir.

 

Et cette révolte a été portée par le suppléant de Ramos, en la personne de Dupont, le temps qu'il prenne ses marques à l'ouverture et déploie toute sa classe dans un début de second acte tout à l'avantage des hommes de Mola. Akhi, puis Lebel, pour un doublé fantastique, avec un deuxième essai en dribbles de footballeur, petit pont et débordement, hallucinant. Menés 24-28, les Girondins allaient répondre avec allant, à dix minutes de la fin, par un essai entaché d'un pied en touche de Bochaton que monsieur Marbot n'a même pas demandé à vérifier à la vidéo. La fin de rencontre sera haletante, Dupont transperçant la défense, pris haut, enchaînant les penaltouches plutôt que d'accepter le match nul, en vain... Penaud mettait fin aux assauts incessants des Toulousains en projetant en touche, des pieds à la tête, le corps de Mallia qui allait à dame.

 

Quelle défense héroïque de l'UBB qui s'en sort bien et grimpe sur le podium, juste derrière le champion de France.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le tournoi féminin continue, le TOP 14 aussi.

 

Au programme* de la 2ème journée du VI Nations féminin

samedi 30 mars à 15h15 :               Écosse – France

    à 17h45 : Angleterre – Pays de Galles

 

puis dimanche 31 mars à 16h :     Irlande – Italie

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

En parallèle, les gars retrouveront le TOP 14 avec au programme* de sa 20è journée,

samedi 30 mars à 15h :     Montpellier – Stade Français

à 17h :                   Perpignan – Castres

    La Rochelle – Oyonnax

    Lyon – Bordeaux

    Racing 92 – Clermont

   à 21h05 :                           Toulouse – Pau

 

Puis dimanche 31 mars à 21h05 :    Bayonne – Toulon

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#SIXNATIONS #FRAIRL #Rugby #XVdeFrance #Lesbleues #Féminines #Irlande #rideau #bonnefemme

 

17 mars 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°562

SUEURS FROIDES ET SANG-FROID /

 

VI NATIONS... 5è journée                        France  Angleterre   33 – 31

Encore Fickou à la conclusion

 

Un Crunch pris de vertigo !

 

Hitchcock n’aurait pas mieux scénarisé ce Crunch dont la hauteur du niveau de jeu sur le pré nous a donné des vertiges et des nervous breakdown – comme on ne dit plus de nos jours, ou alors de l’autre côté de la Manche – jusqu’au bout d’un suspense insoutenable avec ce coup de pied magistral, plein de sang-froid, d’un Ramos encore impérial.

 

Samedi soir, au Groupama Stadium de Lyon, pour clore ce tournoi, remporté un peu plus tôt par des Irlandais, on ne peut plus fébriles sur leurs terres (lire ci-après), les meilleurs ennemis de chaque côté de la Manche se disputaient plus qu’une honorifique seconde place, une bataille, à la vie à la mort, tel ce petit bout de guerre de Cent Ans qui ressurgit à la fin de chaque hiver, depuis plus de cent ans, et qu’on appelle plus communément...

 

un Crunch !

 

Les Capétiens, arborant leur coq au poitrail, défiaient donc les Plantagenêts, la Rose au cœur de leur tunique blanche, après que la Marseillaise eut répondu avec tout son chœur en tribunes à un God save the king privé de la même ferveur. Déjà, la France s’octroyait le dernier mot, avant même que la bataille n’eût commencé. Celle-ci allait donner, tour à tour, l’occasion aux belligérants de s’exprimer, haut et fort.

 

Après un échange de coups de pied cordiaux entre Ford et Ramos, les Bleus prirent le dessus dans un premier acte presque parfait, si ce n’est qu’il méritait bien plus que ce seul essai de Le Garrec, sur une fabuleuse envolée des trois-quarts tricolores, emmenée par Fickou et Barré, après que Cros (monstrueux, ce soir) eut volé un ballon en touche aux Anglais.

 

Jouissif, mais avec un goût de trop peu !

 

Ramos transformait et ajoutait même six points grâce à deux nouvelles pénalités, creusant maigrement l’écart. Seulement, juste avant la pause, sur un fil tranchant à couper le beurre du formidable travail de nos Français, Lawrence concrétisait la première véritable incursion anglaise dans les 22 locaux, derrière une penaltouche qui envoyait le trois-quarts centre britannique à dame, après avoir déchiré le plaquage du pauvre Fickou, sur le cul.

 

Menant 16-10, au retour des vestiaires, nos Coqs allaient subir six minutes d’enfer avec, d’abord, ce même Lawrence, surgissant dans un mince intervalle pour conclure une longue séquence offensive des siens, renversant la défense tricolore et le cours du match (16-17). Puis, deux minutes plus tard, ce fut au tour d’Earl de transpercer le dernier rideau défensif des Bleus, secoués, dépassés comme jamais, offrant le troisième essai au petit prodige, Smith, sur une nouvelle action flamboyante des hommes de Borthwick, derrière un très bon lancer en touche (16-24).

 

Mais nos Bleus n’allaient pas se laisser abattre et se remobilisèrent autour de leurs avants, qui avancèrent tel des fantassins, une patate chaude passant de mains en mains jusqu’à celle du petit Léo Barré qui concluait une superbe action où tout le monde, ou presque, venait de toucher le ballon. Ramos ne tremblait pas pour revenir à une longueur de leurs adversaires soudain stoppés dans leurs élans offensifs (23-24).

 

Et comment ! c’était au tour des Capétiens de triompher.

 

À peine trois minutes plus tard, derrière une touche improbable, manquée par Dan, tout juste entré, le ballon lobait ses sauteurs et atterrissait sur le pied de Ramos qui shootait tel un footballeur, trouvant Penaud s’arrachant entre deux défenseurs pour servir Fickou qui avait bien suivi et inscrivait le troisième essai français, reprenant le score, à l’heure de jeu (30-24). Youpi !

 

Mais ce scénario hitchcockien ne pouvait s’en tenir là. Après un premier échec de Ramos, qui avait sous le pied l’occasion de mettre à l’abri les siens, la pression devint trop forte et les suppléants du XV de la Rose mimèrent le jeu français de la patate chaude sur une action similaire, volleyant le cuir au large jusqu’à Freeman pour l’essai de la gagne. Ford transformait et les Anglais repassaient devant, à cinq minutes du terme (30-31).

 

Cinq minutes incroyables pour un meurtre de sang-froid…

 

Le banc tricolore se mobilisa et repartit à l’attaque, poussant les Plantagenêts à la faute, parce qu’il n’était pas question de capituler, sur nos terres. Et ce fut chose faite, deux minutes avant la sirène, sur la ligne médiane, cinquante mètres face aux poteaux. Ramos ne se défilait pas, concentré comme jamais, armant son pied droit, les perches dans le viseur, tirant un coup de pied magistral juste entre les deux pieux, sans manquer sa cible.

 

La victoire du XV de la Rose vacilla avant de tomber à terre, dans une dernière minute jouissivement cruelle, étranglée entre les mains de nos Coqs debout et vainqueurs.

 

C’est ça, un Crunch !

 

Les autres matches, en bref…

 

Irlande  Écosse      17-13       Le XV du Trèfle sauve les meubles et son titre

 

Samedi après-midi, à Dublin, dans sa forteresse de l’Aviva Stadium, les champions en titre se sont fait peur face à des Écossais joueurs et décomplexés comme on les connaît, mais qui n’ont pas réussi à profiter des errances offensives des Irlandais, en manque de rythme et d’intensité, comme encore sonnés par la défaite à Twickenham, la semaine passée, où les Anglais les avaient privés d’un second Grand Chelem consécutif.

 

Inscrivant laborieusement un seul essai, dans le premier acte, par Sheehan, sur un cadeau de son homologue au talon, Turner manquant ses sauteurs sur une touche en pression dans  les 22 calédoniens, le XV du Trèfle a rejoint la pause avec la plus courte des avances (7-6), malmené par un XV du Chardon audacieux mais inefficace.

 

Profitant de l’indiscipline adverse, les Celtes ont pris le second acte en mains et profité d’une nouvelle faute du talonneur suppléant écossais, Ashman, laissant ses coéquipiers en infériorité numérique, pour enfoncer le clou et la ligne d’en-but par le pilier Porter, pour le second essai local, à l’heure de jeu (17-6). Malheureusement, la fatigue et un banc peu décisif a compliqué la fin de match des Irlandais, laissant leurs adversaires revenir, grâce à un essai de Jones qui a enfumé toute la défense celte. Il aura fallu une faute de main, sur la dernière action pour éviter une défaite qui aurait fait mauvais genre, à défaut de les priver du titre, puisqu’il ne suffisait qu’un point aux hommes de Farell pour conserver leur titre.

 

C’était chose faite, au coup de sifflet de Monsieur Carley, et mérité pour leur bon tournoi, même si en baisse lors des deux dernières journées. Tout l’inverse des Français.   

 

Pays de Galles  Italie      21-24      Formidables Italiens

 

Un peu plus tôt, à Cardiff, les Italiens confirmaient tout le bien que l’on pensait d’eux, dans ce tournoi, depuis l’arrivée bénéfique de Quesada à la tête de la Squadra Azzurra. Quel match et quelle victoire encore !

 

C’est bien simple, les Gallois n’ont existé que dans le dernier quart d’heure. Menés 0-18, dans l’antre du Millennium au toit fermé, après avoir subi le jeu des visiteurs transalpins et encaissé deux essais, par Ioane, dans le premier acte, et Pani, au retour des vestiaires, les Diables Rouges ont fini par réagir dans une fin de match tout à leur compte, avec trois essais miraculeux, par Dee, Rowlands et Grady, mais vains, tant Garbisi et les siens avaient assuré le score pour une victoire qui ne pouvait plus échapper à la Nazionale.

 

Une troisième défaite à la maison, pour ce XV du Poireau en reconstruction, sans meneurs et surtout sans une charnière inspirée, une cinquième défaite dans le tournoi, synonyme de cuiller de bois, vingt et un ans après celle de 2003. De quoi réjouir l’Italie qui n’enchaînera pas une neuvième dernière place de rang, dont sept cuillers de bois.

 

Merci Quesada, avec vous à sa tête, la Squadra Azzurra peut rêver grand, dans les prochaines années.

 

Clsst. : 1-Irlande, 20 pts (+84) – 2-France, 15 (+6) 3- Angleterre, 14 (-5) –
         4-Écosse, 12 (0) – 5-Italie, 11 (-34) – 6-Pays de Galles, 4 (-51) 

 

La 5ème journée du tournoi des Bleuets, en bref…

 

France (3)  Angleterre (1)      31-45     Des Baby Roses sacrément culottés !

 

Le XV de la Rose avait beau avoir son destin entre les mains, vendredi soir, à Pau, il a surtout eu à retirer une grosse épine de son pied après avoir été piqué au vif par des Bleuets plus mordants durant une grosse mi-temps.

 

C’est que le champion du monde en titre avait fait le plein de ses talents, rappelant Tuilagi, Castro-Ferreira, Gazzotti et Quere-Karaba, devant, Ferté, Attissogbe et Darricarrère, derrière, et enfin, Reus et Carbonneau, à la charnière. Après un démarrage tonitruant de nos jeunes Tricolores, dans l’antre du Hameau, porté par un public palois acquis à sa cause, voilà qu’une première maladresse sur l’aile du bébé local, Attissogbe, offrait un contre de 80 mètres à son vis-à-vis, Redshaw, remontant tout le terrain depuis son camp (0-5).

 

Et les maladresses, les fautes, les mauvais choix, vont être légion dans ce baby-Crunch et auront raison de la fougue, l’audace et les exploits de nos Petits Coqs qui avaient de quoi assurer une victoire aisée.

 

Rien que le duo briviste, Ferté et Carbonneau nous a régalé, chacun s’offrant un essai, derrière les fulgurances d’Attisogbe qui se rachetait. Le Toulousain Gourgues s’intercalait entre les compères pour inscrire le sien derrière une bonne séquence de charges au près. À la demi-heure de jeu, le XV de France menait 21-5, de quoi voir venir.

 

Et ils sont venus, ces bougres de Baby Roses, emmenés par un Pollock de tous les diables, remonté comme jamais, le flanker britannique remontant les ballons après les avoir grattés. Une plaie pour des Bleuets beaucoup trop indisciplinés. De touches volées en ballons portés, les jeunes Anglais allaient prendre le dessus sur les locaux, encaissant un doublé du talonneur, Isaacs, juste avant et après la pause (21-19).

 

Dès lors, la partie n’était plus la même. Une course-poursuite allait se lancer, Castro-Ferreira marquant l’essai du bonus offensif sur une percée de Julien (28-19), Ioan Jones répliquant aussitôt sur une interception d’une passe téléphonée de Reus, pas très inspiré, ce soir, mais se rattrapant au pied, avec une pénalité qui mettait à l’abri les siens (31-24). Pas pour longtemps.

 

Les vingt dernières minutes seront un calvaire pour nos Bleuets, une démonstration pour les Baby Roses, comme un air de revanche, après leur élimination en Coupe du monde. À l’image de Pollock, intenable, précieux, auteur du cinquième essai, avant que deux autres n’effacent tout suspense et écrasent nos Coquelets, épuisés, dispersés, deux genoux à terre.

 

Une défaite, à l’image du tournoi, la troisième qui ne fait que nourrir des regrets, tant il y a du talent dans ce groupe, et qui souligne surtout les mêmes manques, de discipline, d’application, de maîtrise, et parfois d’humilité là où l’insouciance et les fulgurances nous ont offert les plus belles actions, les plus beaux essais.

 

Les Baby roses sont donc à nouveau sacrés, après 2021, soufflant le titre aux Irlandais dont la victoire bonifiée face au XV du Chardon, cuiller de bois de ce tournoi, n’a été qu’une formalité.

 

Les autres matches : Irlande (2) – Écosse (6) 36-0 ; Pays de Galles (5) – Italie (4) 27-15.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Féminines entre en scène…

 

Comme chaque année, maintenant, le Tournoi des VI Nations féminin succède à son homologue masculin, avec le même programme et le même rêve de décrocher le Grand Chelem.

 

Au programme* de la 1ère journée du VI Nations féminin

samedi 23 mars à 15h15, au Mans :         France – Irlande

    à 17h45 :  Pays de Galles – Écosse

 

puis dimanche 24 mars à 16h :          Italie – Angleterre

 (*) Seul le match des Bleues est retransmis par les chaînes de France TV

 

En parallèle, les gars retrouveront le TOP 14 avec au programme* de sa 19è journée,

samedi 23 mars à 15h :     Toulon – Montpellier

à 17h :    Oyonnax – Perpignan

    Castres – Racing 92

    Clermont – Pau

    Stade Français – Lyon

   à 21h05 :  Bayonne – La Rochelle

 

Puis dimanche 24 mars à 21h05 :    Bordeaux – Toulouse

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

#SIXNATIONS #FRAANG #Rugby #XVdeFrance #Lesbleus #XVdelaRose #Angleterre #Crunch #Suspense #sangfroid

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